Que veut dire « Sois qui tu es » – « profite de tes potentiels » – « respecte-toi » ???

 

Tant de phrases entendues, lorsque je me suis penchée pour de vrai sur mon/mes problèmes, avec, en musique (assourdissante) de fond ce couplet du

« mais nom di djou, pourquoi je ressens que c’est vrai mais je ne connecte pas… Je ne comprends pas comment faire, suis-je donc réellement si nulle, ou différente des autres ?? »

On ne se défait pas si facilement du « moule » dans lequel nous sommes nés, ni de la PLACE dans laquelle nous étions attendus, investis (sous ou sur- investis), qu’on se le dise !

Quelle que soit notre situation de départ, nous n’arrivons pas « nus comme des vers ». Nous sommes fantasmés, voulus ou non, (cela n’est pas le débat).

Juste mettre en lumière que nous sommes des êtres grégaires oui et que nous ne décidons pas, en arrivant, et quel que soient nos caractères génétiques/ tempérament/ »capacités » ou « talents », de notre berceau ni du rôle que nous allons pouvoir jouer dans notre société et donc dans notre vie !

 

Postulat de départ : nous ne pouvons vivre seul-e !!

JAMAIS ! Même l’hermite ne vit pas seul-e

 

Pourquoi ?

Pour faire un hyper résumé mais on ne peut plus juste : nous avons non seulement des racines MAIS également une « hyper dépendance » ! Ouep …. 9 mois de gestation + quelques années d’incapacités à survivre SANS les mains, bras, et cuillère tendus par nos géniteurs ! (ou toute personne endossant ce rôle). Tant au niveau physique QUE psychique ! Et je m’arrête pour l’instant sur notre arrivée comme point de départ pour ne pas remonter plus loin. (Cela viendra, je suis en plein travail personnel de psycho-généalogie).

Je digresse mais je ne suis pas d’accord avec la pyramide de Maslow ! (autre débat oui mais le besoin de réalisations personnelles, de sens, etc EST justement ce qui a été mis « de côté » pendant des périodes révolues où le « confort, tel que nous le vivons  » était un rêve pour les plus visionnaires ET qui explose aujourd’hui. Les paradigmes, non naturels mais structurels et de société ont véritablement changé)

Ce qui veut dire que nous sommes des êtres naturellement dépendants affectivement en « modèle de base » ! Message à tous les Mister Costard du monde ! Ca relativise d’un coup notre condition d’être humain et remet (ce qui fait pas de tort) les pendules au milieu du village.

 

Pourquoi insiste-je sur ce qui pourrait passer pour un « lieu commun » ??

Et bien, pour poursuivre un de mes thèmes favoris : notre « dualité », tout ce que cela comporte, naturellement (inné/acquis, yin/yang,) et qui est le CENTRE de mon attention en ce jour, en contact toujours avec mon vécu que je respecte et de mes interactions avec les Z’amis zébrés que j’ai l’immense chance d’accompagner (merci à eux, du fond du cœur !!!) :

☑️ Nous ne sommes pas « libres », mais nous tendons vers la liberté.

☑️ Nous ne sommes pas « heureux » mais tendons vers le bonheur.

☑️ Nous ne sommes pas « bipolaires » mais basculons dans nos humeurs en fonction de notre situation à un moment M.

☑️ Nous ne sommes pas « zèbres » mais passons de nombreuses heures à nous poser des questions essentielles telles que : « quand il me dit « comment ça va ? » .. Est-ce ma santé physique, psychique, relationnelle ? Attend-il une réponse détaillée ou est-ce juste par politesse ? Ma réponse aura-t-elle une conséquence quelconque sur sa vision de moi ? Ou alors il a une idée derrière la tête et j’ai intérêt à faire gaffe ? Et d’ailleurs, comment vais-je … vraiment ? Suis-je bien ? Totalement ou en détail etc etc etc

Bon, je pense que tu as compris l’idée …

Nommer aide à identifier dans quelle « case » nous jouons, surtout en période « d’éveil » je dirais (que je nomme aussi souvent « crise ») MAIS ne doit, en aucun cas, nous réduire à cet état pour toujours… Sinon, cela annule le but premier. La dénomination n’est que temporaire comme un tuteur, un outil, une boussole, un guide, un fil d’Ariane …  pour sortir d’un état de « sans repères » très anxiogènes à un « ok, ces repères ne sont pas les miens : JE NE SUIS PAS/PLUS D’ACCORD » ! Je vais m’atteler à l’écriture de nouveaux accords !

 

Je poursuis mon fil conducteur du : « Je ne suis pas d’accord »,

Même si je suis seul-e contre tous ou plutôt me sens très seul-e à ce moment précis, cela ne veut absolument pas dire que j’ai tort ou que ce que je dis ou ressens est dénué de sens ou de réalité pour moi ! Surtout, et cela fait partie d’une vision large (ou globale) dont nous jouissons en tant qu’HYPER, cela suppose que, dans la capacité (naturelle) d’appréhender les interactions du monde de manière large et transversale, et bien nous ne pouvons nous en exclure !

Ce qui est remis en cause ou question; c’est-à-dire à peu près tout, tout le temps, « manière de fonctionner » souvent soulevée comme une caractéristiques de nos rayures, parle de l’ensemble des protagonistes ou des données soulevées … donc de soi-même aussi. (Et … ce fameux DOUTE un peu chiant en est le « prix à payer »). Si je remet en perspective l’analyse de la situation S, je fais partie des données du problème.

Le sujet qui vit et observe devient donc objet de ses analyses et s’inclut dans l’hypothèse soulevée.

On ne peut être « Juge et partie » m’a-t-on seriné dans ma jeunesse … Et bien, ça m’a bien foutu dans la merde !

 

Voilà un joli paradoxe, indéchiffrable pour mon esprit alambiqué !

 

Nous NE POUVONS PAS NE PAS ETRE JUGE ET PARTIE ! (bullshit) , car nous n’avons pas encore réussi, scientifiquement, à décoller complètement « l’égo » du reste du corps et de l’âme… Par contre, et particulièrement en tant que multi, nous sommes capable de tout remettre en cause dès que nous changeons d’un 1/4 de tours notre regard. (un de mes jeux favoris des multi 😉 )

Pourquoi alors nous sentons-nous souvent malaisés, frustrés, angoissés, inquiets voire perdus ou en situation d’instabilité lorsque nous osons dire (ou penser si on ne peut passer le cap) que nous ne sommes pas en accord et pourquoi est-il si compliqué de trouver les justes mots pour exprimer notre désaccord ?

Je dirais que, pour revenir au postulat du départ, nous ne naissons pas sans racines et que ces dernières doivent être « intégrées » en soi, pour devenir « autonome » (ce dont la majorité des parents rêvent, soyons francs) . Animal que nous sommes, l’autonomie et ce qui permet à la maman (que je suis) de lâcher un jour la main de son enfant (sans faire un arrêt cardiaque) pour le laisser traverser seul la rue, est l’assurance interne que les « règles de survie » ont été bien transmises et reçues.

Du côté de l’enfant (entend ici celui qui intègre les « règles » pour sa survie), l’inscription en lui fait alors partie de son être tout entier. Nous pouvons nous révolter contre; ce que l’on fait à ces périodes charnières ado etc) pour déployer nos ailes maladroites, mais nous ne pouvons les rejeter en masse, sans se rendre compte qu’elles FONT parties aussi de notre construction. C’est cela qu’il est chimérique bien souvent dans nos « concrétisation de rêves » : vouloir se défaire de nos « inscriptions conditionnées » comme d’une peau désuète ou trop vieille.

Nous intégrons, dans les primes années de vie, les « règles » de société à la petite cuillère ou au sein. Nous nous construisons avec. Nous donnons notre accord à chaque étape (si si), même si incohérence. Nous ne pouvons pas ne pas les intégrer, sous peine de perdre les « soins » (le cerveau le croit) et surtout l’Amour nécessaire pour grandir. Il est aisé de comprendre alors que « faire le tri ou la part des choses » est TOUT sauf simple ! Comment savoir que, lorsqu’on essaye de séparer ce qui vient de nous et de l’autre en nous, on ne se déchire pas en 1000 ?? C’est bien souvent ce qui nous empêche d’y aller, faut le savoir. Sous le seuil de la conscience, une partie de nous tire la sonnette d’alarme « danger » lorsqu’on s’en approche de trop près !

Je me suis débattue de longues années avec ce casse-tête. En cherchant, comme une damnée à « séparer » en moi ce qui venait de « l’autre ». Ayant eu une rupture difficile et définitive avec ma propre mère, un « jugement sans appel », j’ai traîné une cape lourde et inerte collée aux os pendant 15 ans. Je me suis pensée « seule au monde » avec ma misère, enfermée dans ma tour de solitude sans échelle ni pour monter, ni pour descendre. Mon cher père, lui, le jour de son grand voyage, m’a soufflé aux oreilles : « pardonne … toi, tu trouveras alors la paix « . J’ai entendu son message mais, même si mon coeur me disait « il doit avoir raison », ma raison elle lui répondit « comment on fait ? »

Je n’ai eu de cesse de « focuser » sur cette petite phrase, la décortiquant comme on épluche un oignon géant, en espérant, à chaque feuille, toucher enfin le cœur. Merci papa pour ce cadeau, cette liane qui m’a offert le courage de descendre.

C’est pour cette raison que je SAIS viscéralement que lorsqu’on me partage un « comment fait-on ? », c’est une vraie question ! Ce n’est pas une simple paresse de l’esprit, une lâcheté ou même un chantage affectif, cela peut-être une réelle question engouffrante qui nous fait voyager sur un fil tendu entre vie et mort ressentie. J’irais encore un poil plus loin : la « mort » dans ce cas pourrait même paraître douce …

 

On creuse encore un petit peu …

Il est important de « faire avec » et non « contre » à tout prix pour SE TROUVER et toucher du doigt notre plus grande « liberté ».

« Faire AVEC » est ici sans aucune idée sous-jacente d’abandon par fuite mais par compréhension (acceptation) que ce qui reste de souffrance lorsque l’EVENEMENT qui l’a inscrite l’a déposé dans notre moelle, n’est plus qu’un SOUVENIR !! Qu’il va falloir aller re-visiter !

Ce que je nomme ici « l’événement » est la marque au fer rouge de notre « primo peur » je dirais, pour simplifier. Cette première « incompréhension » du monde qui nous a laissé, impuissant, face à une situation pendant laquelle aucun moyen n’était à notre disposition pour réagir adéquatement. Un oiseau pour le chat. Les événements postérieurs, parfois bien plus tard (comme les deuils pour ma part) ne sont que ré-activateur d’une première inscription, devenue « inconsciente ».

Je sais que cela peut te lâcher dans cette lecture, tant elle est en profondeur et touche l’indiscible … et pourtant, je n’aurai de cesse que de triturer cette matière qui nous est accessible à TOUS, pour peu qu’on en suive le juste chemin. Il est unique MAIS le processus est le même pour TOUS ! L’inscription est « passée ».

Nous avons la fâcheuse manie de rejouer sans cesse la scène pour ENFIN régler le problème et arrêter le sortilège. Il existe nombre de méthodes, outils, manières de « séparer » la scène du ressenti répétitif maiiiiis je n’ai trouvé qu’une manière de remonter jusque là : les conditions pour y aller.

 

Comment OSER y retourner ?

Cela ne peut se faire que par le LIEN de confiance avec un autre. Nous devons nous sentir totalement en « sécurité » psychique pour oser rejouer le « drame »… qui, une fois touché du doigt, perd totalement et en un coup de sa dramaturgie. Le cerveau ET le corps se rendent compte alors, et alors seulement, que c’est « passé » et que ce n’était qu’une infime partie de nous, terrorisée, qui a envahi toutes les autres par sa propre peur panique. Voilà le secret traversé que je peux te livrer, pour l’avoir vécu et pour en avoir fait l’une de mes activités quotidiennes. Je sais aujourd’hui, non théoriquement, même si j’en étudie les mécanismes avec mes « connaissances », que nous ne pouvons échapper à la répétition perpétuelle TANT  que nous n’allons pas re-visiter une bonne fois pour toute le lieu où le « crime » a eu lieu !

 

Une histoire, une histoire, une histoire !!

Pour illustrer plus avant cela, je te partage la belle histoire de mon formateur en thérapie brève.

C’est comme si tu habitais une maison de plusieurs étages, dont une cave où tu ne vas jamais, parce qu’il y a des années, tu y as enfermé un dragon.

 

 

Tu vis aux étages et tu entends fréquemment un grognement sourd qui provient de la cave. Certains jours tu l’entends faiblement, d’autre beaucoup plus fort. Un jour cependant, fatigué-e de ce bruit de fond, tu prends ton courage à 2 mains et, avec une lampe torche (mon job 🙂 ), tu descends peureusement les marches qui te rapproches des barreaux du -1 où se niche le monstre. Tu ouvres la grille et, sous la puissance des grognements qui résonnent, tu découvres ton dragon. Tu te rends compte alors … qu’il a la taille de l’enfant !

 

 

On remonte au premier ?

Ce « primo-événement » de « peur » illustré par le dragon n’est pas (comme on l’entend généralement) forcément un « événement grave ou avec intention de nuire » (même si cela existe évidemment – pas le propos) mais l’impression (dans le sens « empreinte ») de danger qui n’a pu être « contenue », « rassurée », « apaisée » et a pollué notre environnement psychique. Autant dire que l’hypersensibilité ne peut qu’exacerber encore cette empreinte.

Et de construire alors, à la mesure de nos moyens, avec l’énergie dont nous disposons, des remparts protecteurs POUR éviter, ne pas reproduire, oublier très vite cette sensation sans nom, sans explication et surtout sans réelle résolution. Nous tombons sur ce qui est décrit réellement sous les termes de « masques », « faux-self », « sur-adaptation », comme autant de mécanismes de défense, nécessaires mais pouvant être étouffant jusqu’à t’arrêter totalement (burn-out – crise etc).

 

C’est cela, à mes yeux, la définition de « l’enfer sur terre » :

 

Ce n’est pas la « mort », en tant que telle, car cette dernière, à côté de cette sensation est vécue comme la fin, un arrêt de la souffrance. C’est bien plus l’immobilité dans un état de « non-décision » et/ou de « non-résolution ». Cette impression de ne « pas avancer » alors que le « sur place » n’est pas viable non plus. De faire la même boucle, le cercle vicieux, une course effrénée jusqu’à se rendre compte qu’on est revenu au point de départ ! L’énergie dépensée s’épuise car le mental est bloqué sur « échec » ou mieux « voie sans issue » ! Tu vis avec ce bruit de fond qui peut t’épuiser tant il est discontinu, même s’il se fait oublier de temps en temps.

 

C’est là où tout se passe mon ami-e et c’est à ce croisement que je me suis plantée !

 

Plantée au départ sans comprendre. Plantée là en boucle jusqu’au jour où tout a pris sens pour moi.

Le « deuil » de mes parents, décédés tous les 2 l’année de mes 40 ans, de maladie – chacun la sienne et chacun dans son coin (séparé depuis 30 ans) m’a poussée à arrêter de courir et à mettre toute mon énergie à comprendre …. Réellement, « pour de vrai »….  !

Mes « pourquoi » se sont alors transformés peu à peu en de « vrais pourquoi », avec intention ferme de VOIR ce qui se passait sous le capot. J’ai alors pu déposer toutes mes connaissances, croyances, habitudes, réflexes et conditionnement sur la table d’opération pour décortiquer. J’ai commencé par descendre à la cave pour faire de mes « peurs primaires » le point de départ de l’écriture de ma vie nouvelle ! Eeeeet , je te le donne en 1000 : je n’ai pu y aller seule !! Trop morte de peur et surtout, beaucoup trop « résistante » et fourbue à l’exercice du « je sais tout sauf ce que je me cache à moi-même » 

 

Je peux dire aujourd’hui que j’étais prête à sauter le ravin qui me séparait de MOI.

 

L’anecdote que je raconte régulièrement aux personnes qui prennent contact pour sauter « leur fossé » illustre dans le concret la puissance que peut avoir une RESISTANCE !

J’étais sur la ligne d’arrivée du dernier stage de thérapie brève lorsque l’abcès s’est percé. J’avais rejoint le groupe pour cet « adieu de fin de formation » .. en retard, m’étant réveillée avec une migraine ophtalmique (que je n’avais plus depuis des années).

Pascale, la formatrice me regarde droit dans les yeux et me demande : « Lara, tu n’as rien à dire » ? Prête à dire que ce stage avait été tout à fait à la hauteur de mes attentes, une paralysie me prit dans tout le corps et une voix puissante est sortie de ma bouche, comme si ce n’était pas la mienne et a hurlé « je suis terrorisée ! »en plein milieu d’un groupe de 40 personnes assises en rond. BAM 

Je suis restée interloquée… les yeux dans les yeux humides de Pascale, qui me soutenait de toute sa puissance, comme si elle assistait enfin à ce qu’elle attendait…. Je suis rentrée chez moi et, inquiète par mes maux de crâne persistants et que le doliprane ne soulageait pas, mon médecin m’a trouvé 18 de tension ! La résistance de cette partie de moi, terrorisée et trop contenue m’a déclenché une hypertension artérielle canon ! 

A partir de là, tout peut commencer ! (heuuuu le 18 de tension n’est pas obligatoire …)

Je résumerais l’unique raison d’aller ainsi se « faire du mal » en re-visitant ce qu’on aimerait le plus oublier, par une phrase empruntée à l’une de mes « accompagnée » (merci Alexandra !) :

 

Oser occuper un espace qui ne nous est pas proposé au départ.

 

Yesss !!!! voilà le but de tout ceci !

Il y a des jours, comme ma fatigue survenue de la semaine dernière, j’avais perdu du vue l’unique raison de mes choix de vie, notamment professionnel ! (me disais, tu serais pas un peu con ou maso pour continuer à triturer la m**** nan ??)

En d’autres termes, le seul objectif de cet acte courageux est  :

 

Prendre SA place !

 

Et, pour « prendre sa place », il faut d’abord la trouver !

Pour la trouver, il faut observer celle qui nous était « imposée » (proposée ?) au départ … à tous, à chacun, sans exception !

Voilà le socle de notre condition d’être humain. Ni plus, ni moins

Nous pouvons habiller cela de mille manières différentes, y coller toutes les théories possibles, y ajouter de la magie, de la poudre de fée, des raisons religieuses ou cartésiennes, des formules alambiquées, des étiquettes aussi…. Nous sommes tous logés à la même enseigne :

 

Prendre NOTRE PLACE …. ou pas !

 

« La volonté ne suffit pas »

Par le cheminement que je viens de décrire, cela met en lumière encore une formule entendue et qui ne se suffit pas à elle-même. Non, la volonté ne suffit pas !

C’est bien cette phrase raccourcie qui m’a mis aussi le ravioli en ébullition : « qui veut peut ! »

Et ben moi, NON. Suite à ce constat, s’en est suivi le raisonnement logique suivant : « ou je ne veux pas, ou je ne sais pas ce que je veux, ou je suis juste débile ou handicapée ! »

J’expérimente aujourd’hui et j’en suis là de mon chemin interne « concret » : « qui voit peut choisir »

En gros et selon mes ressentis et expériences les plus profonds :

 

☑️ Accepte de déposer les armes et l’armure pour voir de l’intérieur ce qui s’est joué pour toi.

☑️ Prends alors la mesure de ton histoire telle que tu te l’es racontée.

☑️ Détache ensuite l’histoire de ce qui t’anime et t’a toujours animé (animer : rendre vivant)

☑️ Nourris toi et fais grandir ces ressentis en les laissant « sans contrôle »

☑️ Observe l’alchimie qui s’en dégage …. Parce que tu t’es lâché la grappe (le jugement)

☑️ Laisse gonfler sans contraindre, laisse vivre sans juger, laisse toi traverser par l’énergie qui retrouve de l’espace.

 

Tu te rendras compte que « rien ne te sera étranger dans ce qui va naître… et ce qui doit te guider dans ce processus est la douce impression, timide au début et par flash, de l’ordre de « l’évidence » !

Cultive l’évidence; ces moments où ta tête, ton cœur et tes trippes jouent le même air.

Là, tu détiens TA vérité.

Elle ne reste pas immuable, ni absolue, sinon tu ne la vois plus, tu t’arrêtes et tu meurs (image hein), parce que le « désir » t’a quitté.

De cette évidence ressentie, plus jamais tu ne reviens en arrière, même si tu en as l’impression !

J’ai un flash au moment ou j’écris ces mots : celui de l’aveugle qui retrouve la vue, touché par Jésus.

Sujet devenu tabou pour moi (la religion)…. Mais oui, c’est pourtant de cela dont il s’agit. Le lien se fait en l’écrivant : ce cheminement vers soi décrit est ce qui te permet d’enfin toucher « l’Amour de soi », l’Amour de la vie en soi, celle qui nous traverse et qui ne nous appartient pas, qui nous a été prêtée pour un temps inconnu.

Habité pas cette nouvelle énergie, tout le reste peut s’inscrire.

Tu peux alors choisir ce que tu désires « créer » avec ton moteur neuf et ce que tu as expérimenté.

Rien d’autre n’a d’importance au final.

 

C’est à cet endroit que j’habite aujourd’hui et que je t’invite à te rendre, si cela résonne juste en toi.

Met tout de côté pour te rendre en ce lieu où tu t’es laissé … et qui t’attendra jusqu’au moment où tu te prendras la main pour « créer ce que tu as à créer », dans le temps qui t’est offert.

Quelle que soit ta « quête officielle » actuelle : les relations, le taf, le projet, la relation à tes enfants … , la seule manière de l’éclaircir reste de commencer par le processus décrit. J’ai peu de « certitude » dans la vie, mais force est de constater que celle-ci en est une, car VECUE. Tout le reste s’éclaire, en son temps, lorsque tu remontes là où le processus s’est grippé ! 

Je te partage cette vidéo qui m’a fait pleurer toutes les larmes de mon cœur il y a quelques mois d’ici. J’en prends chaque jour la mesure et je touche du doigt ce qui m’a tant bouleversée.

 

 

On ne peut se « réaliser » sans « Amour » !

Je te souhaite de tout cœur de prendre cette vraie décision de VIE, si tu ne l’as encore prise.

N’aie de relâche tant que tu ne touches pas l’évidence

Tu sais où me trouver si tu désires parcourir ce chemin avec une « lampe torche » avertie.

Je suis volontaire pour t’y accompagner parce que cela fait sens pour moi !

Tu sais pourquoi ?

C’est MA réponse à cette fameuse question qui te hante peut-être en ce jour et qui peut-être formulée ainsi :

Que veux-tu, que désires-tu VRAIMENT ???

Tu arriveras, à coup sur, après « être en paix », « retrouver de l’énergie » à  : « être UTILE !! »

L’accompagnement « à ma sauce » EST la plus juste réponse pour ma part à mon « utilité à moi ».

 

☑️ Je ne te dirai pas qui tu es ou ce que tu as…

☑️ Je ne te dirai pas ce que tu dois faire

☑️ Je ne te dirai pas « ce n’est pas grave »

☑️ Je puiserai en moi, dans mes ressentis, pour partager tes ressentis et t’encourager alors à oser ouvrir la grille de ton dragounnet

        ☑️ Pour te libérer de tes peurs en déposer ton armure.

        ☑️Pour VOIR ce qui ne t’a jamais quitté, même si c’était emmêlé et embrouillé dans le bordel de ton histoire de vie.

Une fois le dragounet libéré, les « potentiels » prennent une tout autre consistance. Ils se regonflent eux-mêmes d’oxygène, dégagés enfin de leur cage trop petite, pour venir emplir ce qui te semblait « vide ».

La machine magnifique se remet dans le bon sens de la marche et tes 10 000 idées éparses tissent enfin les liens entre elles pour n’en faire qu’un seul. On se rend compte alors, et c’est difficile à contenir d’ailleurs, que nos intuitions ont toujours été les bonnes et que le message à « transmettre » au monde (notre apport) n’attendait que notre « autorisation » pour être délivré. 

 

J’ose le dire aujourd’hui…. Enfin

J’accompagne Avec Amour, cet Amour que j’ai décidé de laisser circuler le plus librement possible en moi.

 

Une « guerrière » pacifique 🌹