Pourquoi passer un Quiz ?
Imagine…
Se lever le matin, habité par cette sensation interne d’enthousiasme et de sérénité.
Savoir que la journée sera parsemée de rencontres et de surprises.
Oui, tu travailles avec des personnes dans la peine.
Oui, tu travailles avec des patients, qui viennent te voir avec leurs valises, leurs histoires et leurs souffrances...
Mais aujourd’hui, tu sais.
Tu sais faire parce que tu as appris à “être authentique" : tu fais ce que tu ES. Tu as arrêté d'être ce que tu fais".
Tu es à 100 % avec toi pour être encore plus et surtout mieux avec eux.
Tu n’as pas changé de métier, tu as changé LE métier.
Tu es confiant en LEURS ressources et tu les aides à les dé-couvrir et les utiliser différemment.
Tu es devenu co-pilote, guide, confident, sourcier, éclaireur...
Il ne peut rien vous arriver. Rien vous arriver d’autre que des libérations et des surprises étonnantes.
Aujourd’hui, tu embrasses ta “mission” et tu es fier et heureux d’avoir traversé ce qui devait l’être pour être exactement là où tu es. Tu as PRIS ta place.
Tu es un praticien “RECONNEXION” !
Mais ce n’est peut-être pas ce que tu vis en ce jour.
Il se peut que tu ressentes ceci, comme Émilie ;
Je ne suis pas sûre que le patient ressente la nécessité de se mettre en mouvement..
J’ai un peu de mal lui.
Quelque chose m’échappe, je n’ai pas l’impression qu’il me dise l’essentiel..
Avec certains de mes patients, j’ai l’impression que je manque de clarté..
Je ne sais pas si je dois pousser, encourager ou me taire..
Et, quand j'y pense, j’ai peur en fait, de mal faire ou de faire mal, de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir faire, d’échouer..
Et que se passe-t-il après les séances ?
Je cogite et souvent, je m’en veux. Je me dis que j’aurais dû… que je n’aurais pas dû.
Et puis d’autres questions m’arrivent et cette sensation familière avec ces petites phrases corrosives :
“Mais, est-ce que je suis faite pour cela ?”
“Suis-je à ma place”..
Voilà des mots et sensations que m’ont partagés nombre de mes accompagnés ! (et que j’ai vécu longuement moi-même)
Ils sont les signes concrets et vécus qui ne trompent pas.
Ils sont la traduction de ce que nous nommons, impuissants : sentiment d’illégitimité !
Ces sensations créent de l’inquiétude, qui vient renforcer le questionnement !
C’est le serpent qui se mord la queue et le schéma se répète à l’infini.
Bonne nouvelle : il y a une sortie à ce schéma !
Autre bonne nouvelle, il n’y en a qu’une, de sortie !
C’est ce que je te propose de décortiquer dans cet article et surtout, de t’offrir l’accès à un OUTIL pour te permettre d’emprunter le bon chemin vers la SORTIE de ton labyrinthe en un rien de temps !
Allez, c’est parti ! Voici le menu :
- Mes 3 certitudes concernant le métier d’accompagnant ET ses impasses.
- La check-list incontournable pour bouger tes perceptions “à la source” (et non en surface).
- Si tu hésites sur ta “situation”, pose toi ces 5 questions.
- Pourquoi est-ce si complexe de trouver de bonnes réponses ?
- Cadeau pour toi : le quadrant magique et ton test !
- En quoi cela va-t-il t’aider et qu’en faire ?
Si tu lis cet article, en cet instant, c’est probablement que tu ressens aussi cette sensation d’illégitimité, inconfortable et qui crée cette boucle vicieuse du doute…
Et pourtant, et pourtant…
Rappelons nous, en ces instants de DOUTE, au fond de notre cœur, POURQUOI nous avons choisi, parmi des millions d’activités et carrières possibles, le métier d’accompagnant ?
Qu’est-ce qui nous a poussé à mettre tout en place pour AIDER les autres ?
Je dis “nous” parce que cette question là, je me la suis posée maintes fois depuis 2016 ; l’année où je suis revenue à l'accompagnement à 100 %, en prenant la décision ENFIN d’assumer mes choix, mon élan intérieur et d’arrêter, non de douter, mais de ne prendre mes décisions qu’à moitié, un peu le cul entre 2 chaises !
TROIS CERTITUDES M’HABITENT EN CE JOUR.
1) Choisir un métier d’accompagnant est rarement un hasard. Peu importe la forme que cela prend, l’élan intérieur ne MENT pas !
2) Avoir le goût de prendre soin des autres est absolument magnifique et c’est une activité de construction massive !
3) Lorsque tu doutes et que le schéma énoncé plus haut est en boucle, ce n’est pas parce que tu ne serais pas “fait-e” pour ce métier, mais parce que tu as une nouvelle DÉCISION à prendre ! Et, tant que tu ne poses pas tes valises plutôt que de courir d’un train à l’autre pour espérer te rendre “quelque part”, tu continueras à vivre en boucle la ronde des doutes qui mobilisera une grande part de ton énergie.
QUE FAIRE ALORS ? LA CHECK-LIST INCONTOURNABLE POUR BOUGER A LA SOURCE !
- Première étape
Et bien, commencer par te poser sur “ton lieu de départ” !
Nous avons tellement l’habitude et sommes conditionnés à “avoir des objectifs”, des destinations de rêves, des “projets” que nous en oublions que, pour se rendre en ces lieux de rêves, il nous faut bien partir d’un endroit précis.
Et cet endroit, c’est toi, maintenant, aujourd’hui !
Dans ta situation actuelle.
Rien de plus, rien de moins.
Cela passe par l’acceptation que tes derniers essais, même s’ils t’ont permis de ne pas “trop mal vivre” la situation, ne t’ont peut-être pas permis de dissoudre complètement ce qui t’interroge et te réveille parfois la nuit ?
Petit repère : lorsqu’un même questionnement problématique revient, sous différentes formes, mais qu’il a toujours le même goût, c’est qu’il n’est pas résolu mais fui, enfoui ou détourné. Pas de négociation possible avec une certitude intérieure. Lorsque ce qui posait problème est résolu, la question ne se pose plus, le problème est un souvenir qui nous fait sourire…
- Deuxième étape
Accepter de te dire “et bien, non, ça ne va pas” !
Comprendre que, tant que nous pensons ou exprimons ce genre de choses :
- “oh mais je n’ai pas à me plaindre.”
- “mais j’ai déjà vécu cela, je vais rebondir.”
- “Oui, mais ça progresse, c’est juste une phase”
- “Oh, tu sais, ça ira mieux quand j’aurai fini cette formation qui va me permettre de…”
- “T’inquiète, mon responsable, ce manipulateur, va partir. Tout ira mieux après” …
- “j’ai fait un “petit” burn-out mais ça va ...
Accepter de se dire, droit dans les yeux :
“NON, ma situation actuelle n’est pas BONNE. JE ne vais pas bien, je ne suis pas HEUREUX/SE là aujourd’hui.” !
- Troisième étape
Accepter que tes questions, posées en boucle, répétitives, sont OU fermées OU à charge.
- “Fermées” signifie qu’elles proposent un oui ou un non, binaires et sont donc hyper réductrices.
- "Suis-je à la hauteur ?" = Oui ou non
- "Devrais-je exprimer ceci ou cela à mon patient ?" = oui ou non - A charge = je cherche un “coupable"... (et souvent, c’est contre toi.)
- "Ça ne s’est pas bien passé… J’aurais dû."
- "Je n’ai pas assez de patients … J’aurais dû ou j’aurais pu."
- Quatrième étape
S’ACCORDER de refuser la situation !
Accepter que, quel que soit le “prix à payer” (qu’on ne connaît pas à ce stade), cela ne continuera pas de CETTE MANIÈRE LA !
Quelles que soient les “voix dans ta tête”, ce sera de prendre la ferme décision que tu n’es pas arrivé à cette étape de ta vie POUR RIEN et que tu mérites bien mieux que ce que tu vis en ce jour.
- Cinquième étape
Accepter que PERSONNE ne t’a mis-e dans cette situation, ne t’a obligé-e et donc, que tu es la/le seul-e à pouvoir la transformer. Cela peut-être autant flippant que libérateur et c’est à cela que tu reconnaîtras que c’est une vraie étape, et pas une fuite. Tu es maître à bord et tu TE choisis.
SI TU HÉSITES A CE STADE, JE T’INVITE A TE POSER SUR CES QUESTIONS
- Est-ce qu'aujourd'hui, tu te projettes sereinement dans l'avenir ?
- Est-ce que tu te sens suffisamment considéré, écouté, suivi ?
- Est-ce que tu as l'impression d'incarner tout ton potentiel et d'accomplir la mission pour laquelle tu es fait ?
- Est-ce que tes relations privées et professionnelles sont mutuellement satisfaisantes et enrichissantes ?
- Est-ce que tu as fait de ta (Haute) Sensibilité une force de rayonnement ?
Si tes réponses ne sont pas OUI partout, je te propose de repasser par les 5 étapes et de te poser une nouvelle fois sur la check-list.
POURQUOI EST CE SI COMPLEXE DE TROUVER NOS RÉPONSES ?
Parce que nous ne nous posons pas les bonnes questions, ni du bon endroit de SOI et donc, il devient naturellement périlleux de percevoir ce qui doit être modifié, amélioré ou maintenu !
Avec des points de mire flous, la navigation le sera aussi…
“On ne souffre QUE de ce qu’on ne voit pas.”
L’idéal serait de pouvoir observer la scène de l’extérieur et avoir le ressenti que ce qui est observé est “concret”, “juste” et comme une évidence, dénué-e d’émotions de peur ou de sentiment de rejet.
Comment être certain de pouvoir faire confiance en l’observateur ?
Et bien, en endossant son rôle, pour devenir le témoin de son propre fonctionnement, posture et “jeu” comme un protagoniste dans une pièce de théâtre !
NOUS EN AVIONS RÊVÉ, NOUS L’AVONS CREE : LE QUADRANT MAGIQUE !
Pour répondre à la question : “Où en es-tu vraiment dans ta pratique aujourd’hui ?”
Partons sur du concret : “quel positionnement et posture, as-tu “in situ”” ?
Et te permettre alors d’avoir une perspective autre que celle que tu “crois voir ou avoir”
Nous sommes partis sur 2 axes essentiels à la relation d’aide. (et la relation tout court aussi d’ailleurs…)
I - Le rapport à SOI - l’axe de l’être
Il s’agit de ta posture intérieure.
Nous parlons du rapport de confiance que tu as avec tes émotions, tes intuitions, tes ressentis, ton état d’esprit.
C’est ta zone de sécurité et de puissance interne inconditionnelle lorsqu’elle est habitée et en équilibre.
C’est une échelle/un oscillomètre que nous nommons “stabilité émotionnelle.”
Au plus tu es stable, au plus tu seras présent.
Au moins tu es stable, au plus tu seras vacillant.
C’est l’axe de L’ÊTRE : “je pratique TEL QUE JE SUIS.”
II - Le rapport à l’AUTRE - l’axe de l’AVOIR
Il s’agit de ta posture extérieure.
Nous parlons ici du “comment” tu captes ce que ton patient dit et bien plus encore et comment tu réagis et interagis avec ce que tu reçois.
C’est ta zone de leadership et d’influence vers l’extérieur, qui nourrit ton bel élan de contribution.
C’est l’échelle/l’oscillomètre que nous nommons “la connectivité relationnelle.”
Au plus tu es en ouverture et en présence, au plus tu seras “influent” par rayonnement ;
Au plus tu es en fermeture, au plus tu seras dans le doute et “influençable”.
C’est l’axe de L’AVOIR : J’ai de l’influence comme JE SUIS.
(et qui te fera accéder à la reconnaissance et aux résultats.)
Les deux axes sont inter-reliés et interdépendants et c’est l’équilibre des 2 qui permettra de goûter enfin la sensation d’être à la barre de ton navire et de développer ton rayonnement en toute CONSCIENCE.
Tu connais déjà cette sensation et l’a déjà goûté une tonne de fois dans ta vie.
Ce n’est pas quelque chose de nouveau : c’est la sensation de complétude et de liberté.
Cet Instant pendant lequel tu es tellement présent et en paix interne que rien ne vient l’entraver et que ta vision est beaucoup plus vaste. Tu te sens “au service de…” Et ton seul focus est d’offrir le meilleur, sans te poser de questions.
L’objectif n’est ni de le réinventer ni de l’apprendre, mais bien d’y mettre de la conscience et surtout d’apprendre à t’y rendre en 2/2, en un claquement de doigts !
C’est de t’en habiller chaque matin, de l’enfiler comme un vêtement, doux, souple et saillant, plutôt que d’entrer dans ton costume étriqué… de peur de déplaire aux “autres”.
EN QUOI CELA VA-T-IL T’AIDER ?
Ce qui nous fait SOUFFRIR, c’est ce que l’on se cache (et qui n’est pas conscient.) !
Non, je ne parle pas de “douleur”. Les douleurs sont relativement bien acceptées par l’Humain, en général.
Ce qui nous fait SOUFFRIR, c’est ce qui n’est pas “visible” par SOI, ce que l’on évite et c'est du jour où j’ai percuté cette vérité que ma libération intérieure a vraiment pris son tournant ! La souffrance est OPTIONNELLE ; cela veut dire que j’ai le POUVOIR et que je peux dès lors prendre la responsabilité de tout mettre en place pour prendre SOIN de moi.
“La douleur est incontournable. La souffrance, elle, est optionnelle : c’est une douleur à laquelle on n’a pas donné de sens ET à laquelle on ajoute une résistance.”
TANT QUE TU N’AURAS PAS DE CLARTÉ SUR CE QUI SE PASSE POUR TOI, dans ta pratique, comme dans ta vie, tu mets toutes les chances de ton côté de refaire le même trajet jusqu’à ce que tu vois clairement ce qui se RE-JOUE.
Et, dans nos métiers d’accompagnant, nous nous devons de prendre un soin particulier à notre outil de travail… nous !
Nous sommes des sportifs de haut niveau, du cœur.
ET UNE FOIS QUE J’AI DE LA CLARTÉ SUR MOI ? La clarté amène la liberté.
Une fois que se révèle à tes yeux la scène qui se déroule (parfois un peu sans toi) “in situ”, dans tes accompagnements ou dans tes relations aussi, tu vas ressentir un soulagement.
Alors, oui, ça peut piquer un peu.
Mais surtout, ça soulage !
Pourquoi ? Parce que c’est “concret”. Te reconnaître dans ton attitude ou tes réactions habituelles, voire automatiques, est comme une première délivrance, une écharde hors du doigt.
La “gravité” qu'on peut ressentir se crée de toutes pièces avec des histoires de “pire scénario” alors qu’il ne s’est rien passé ; ni pour SOI, ni pour l’autre, ni pour le monde. C'est une véritable plaie qu’on continue d’entretenir tant qu’on n’y met pas de la conscience… et de la bienveillance.
Une fois qu’on a perçu le jeu et les enjeux cachés derrière ces automatismes ou réflexes, on peut ENFIN marcher vers une remise à zéro des compteurs et prendre la hauteur nécessaire pour se dire “oui, je suis un apprenant” et je l’accepte.
Cette libération amène un nouveau choix. Une fois que tu as vu "ton propre jeu", tu vas pouvoir enfin "faire autrement". Tu seras plus juste, centré, aligné.
Et de cette première PAIX intérieure, de cet endroit que tu vas pouvoir alors habiter et réaménager, tu augmenteras grandement ton “influence” auprès de ton accompagné … non parce que tu lui “dis” autre chose, mais que tu lui dis AUTREMENT !
Cela te permet, dans cet autre “état d’être, d’avoir :
- Une compréhension plus précise du patient et de sa réelle problématique
- Une vision plus fine de l’accompagnement
- Une transformation ciblée et puissante, adaptée au patient
- Une lecture plus précise de ce qui se joue en lui
- Une fluidité dans notre posture et notre ancrage
NON, PARCE QUE TU LE SAIS…MAIS PARCE QUE TU LE VIS !
Cet outil que je te propose aujourd’hui est le fruit de 6 années d’accompagnement de personnes Hautement Sensibles et de ce qu’il en est ressorti comme “leviers communs” de véritables libérations et croissances intérieures.
Et pour conclure la boucle :
TROIS CERTITUDES EN CE JOUR
1) Choisir un métier d’accompagnant est rarement un hasard. Peu importe la forme que cela prend (les moyens), l’élan intérieur ne MENT pas !
2) Avoir le goût de prendre soin des autres est absolument magnifique.
3) Lorsque tu doutes et que le schéma énoncé plus haut est en boucle, ce n’est pas parce que tu ne serais pas “fait-e” pour ce métier, mais parce que tu as une DÉCISION à prendre ! (ou à reprendre); et, tant que tu ne poses pas tes valises plutôt que de courir d’un train à l’autre pour espérer te rendre “quelque part”, tu continueras à vivre en boucle la ronde des doutes qui mobiliseront une grande part de ton énergie.
Ps : je serais curieuse de savoir “quel praticien tu es” après avoir testé ton QUIZ.
Je t’invite chaleureusement à le commenter sous l’article, le temps que je décide d’un lieu plus interactif pour échanger et t’apporter plein de réponses pour t’aider à avancer vers toi) !
PPS : si tu n’es pas “accompagnant” mais que cela résonne en tant qu’être Hautement Sensible en proie aux mêmes soucis de “décision” et de sensation d'illégitimité; transpose le “patient” en “conjoint/ami-e/patron/” … c’est le MEME mécanisme !