On a le pouvoir tout le temps … mais pas sur tout !

Combien de fois je ne me suis pas grattée la tête sur ce que j’entendais, sur ce que mon cerveau comprenait, sur cette logique irréprochable et pourtant inaccessible ou impraticable :

La réponse est en moi

  • Oui, ça je le sais mais je ne l’entends pas
  • Ou, quand je l’entends, ça fait du bien et puis j’oublie,
  • Ou, lorsque je mets en place ce qui est compris et demandé, cela ne tient pas dans le temps
  • Ou, pas dans TOUTES les situations …

Du coup, j’oublie que s’était connecté au départ et, j’abandonne l’idée sans m’en rendre compte pour retourner dans mon quotidien hypnotique en quête d’une « meilleure solution ».

Je décris les phases cycliques que tu devrais connaître par cœur en tant que multipote 😉 

Elle démarre souvent d’un :  « je suis coincée, dans une impasse ». Passe par la mise en mouvement pour trouver avidement une solution nouvelle. La quête furieuse dans un surf googlien pour trouver le Graal, la connexion qui nous envoie une grande respiration due à l’espoir qui revient et puis la joie extatique de se dire « cette fois, c’est la bonne » ! Je me re-branche à THE solution, je le sens, c’est par là, en avant toute !

Puis, la chute. Ça a fonctionné un temps puis j’abandonne … j’oublie. J’ai compris mais je me dis que ça ne marche pas pour moi.

Les questions t’ayant laissé-e tranquille le temps de croire que cette « dernière solution » fonctionnait bien,  reprennent alors leur travail de sape en venant te confirmer … que cela ne marche définitivement pas pour toi. Tu confirmes intérieurement que, décidément, tu es différent-e, tu n’es pas comme tout le monde, et que tu n’as plus qu’à laisser tomber. La vie vient juste de te confirmer, par ce biais, que tu avais raison … de penser que tu avais tort de croire que cela marcherait pour toi. Haha, j’espère que tu suis mes pirouettes ?

Ce biais se nomme « biais de confirmation » !

Et, c’est là (entre autre, avec d’autres recoupements multiples) que cette compréhension m’a fait basculer sur l’inversion systémique et systématique de ce que je croyais comprendre pour concrètement bouger TOUT mon mode de décryptage.

Non, ça ne marche pas toujours … MAIS, lorsque ça ne marche pas, je SAIS que j’ai oublié d’inverser. C’est devenu peu à peu une habitude. (Et tu verras, ça marche à tous les coups si c’est bien fait)

 

Qu’est ce que c’est cette « inversion » ?

Je pourrais la résumer, pour commencer, par ceci :

Tu inverses cette phrase qui a soutenu TOUTE notre éducation :

« Je ne crois que ce que je vois » en « je ne vois que ce que je crois ! »

La phrase « poison » du voir pour croire pour un grand sensible lui met les trippes à l’envers, surtout lorsqu’il la répète pour y croire justement. Il ressent juste une immense incompréhension face à cet ordre donné par l’extérieur et la fait sienne par imitation mais elle ne lui est pas cohérente. En fait, elle n’est cohérente pour personne mais encore moins pour quelqu’un qui a, dans son pack d’origine, une sensibilité intense.

Après avoir accepté que TOUT ce que je vis passe par ma perception et que, seule elle, est une réalité pour moi, je m’accorde alors ce 2ème principe simple mais indéniable :

La tête ment – le corps non

On a cru longtemps que le cerveau était LE lieu de la conscience et qu’il était maître à bord. Force est de constater aujourd’hui que cela n’est pas vrai. Le cerveau n°1 se loge dans nos trippes !

  • Si tu écoutes ta tête et seulement ta tête, tu vas te raconter une histoire.
  • Si tu écoutes ton bidou (ton corps – tes ressentis, tes émotions) = tu apprendras à vivre selon qui tu es vraiment ! Cette boussole est bien plus rapide et complète que ce que tu te dis !

Le hic est évidemment que, d’une part, on ne nous a pas appris à écouter, ni traduire, ni faire confiance à notre 1er cerveau et l’autre obstacle est justement qu’il faut faire silence pour traduire ce qui s’y dit. Cela prend du temps et n’est pas toujours confortable au départ.

Tu peux dès lors réduire tous les questionnements concernant l’extérieur, les autres et toutes les projections que tu as le réflexe de faire par une concentration sur ce qui se dit à l’intérieur. C’est un réel ré-apprentissage mais, comme toutes les réponses y sont, ça vaut vraiment la peine de s’y pencher. Qui plus est, et comme je l’ai déjà maintes fois souligné, tu as déjà tout vécu. Tu as fait toutes les expériences humaines et possède donc toutes les solutions. Tu ne découvres pas qui tu es lorsque tu es en quête, tu te le rappelles !

C’est cela qui est magique.

Nous croyons qu’il va nous falloir des années à défaire et re-construire toute notre histoire pour y faire de l’ordre …. Or, ce n’est JAMAIS ce qui se passe concrètement. Bien guidé-e, nous retrouvons le chemin vers notre véritable SOI et accélérons rapidement dès que notre « corps » répond à nos inversions pendant le trajet. Il nous guide et nous retrouvons cette évidence dont nous jouissions enfant, avant ce satané « âge de raison ».. On se reconnait et que c’est bon. Et, comme par magie, à force de porter notre attention sur ce processus, celui-ci se renforce et se muscle. Cela devient de plus en plus évident et demande de moins en moins d’effort.

Tu peux donc, à chaque instant et dès à présent, décider de croire en ce processus. Même sans le comprendre intellectuellement et ton corps te délivrera des réponses différentes pour te confirmer, par le même biais cité plus haut que c’est ta réalité/vérité … choisie.

Comment la choisir du coup ?

Ben, simple aussi. Est-ce qu’elle t’aide à te sentir mieux ?

Si la réponse est oui, accepte de ne pas la remettre en cause !

 

Si tu ne prends pas ton pouvoir, alors, quelqu’un d’autre le prendra pour toi !

 

Voilà la conséquence de ne pas être « maître à bord ».

Si je ne décide pas ce qui est juste pour moi, je vais chercher à l’extérieur à suivre quelqu’un ou quelque chose et je me sépare alors d’une part de moi-même. Le décalage ressenti par la majorité des multipotes n’est que le reflet de cette première division interne ! J’ai l’illusion que l’autre a une meilleure solution pour moi et, si cela marche dans un premier temps, je fais souvent « l’erreur » de me dire que LUI sait et pas moi.

Je me divise et commence à ne plus écouter mon corps qui m’envoie pourtant des messages constants. Je ne lui fais plus confiance, voire je le fais taire (du moins, j’essaye). L’extérieur continue, quand à lui, à faire son travail de miroir et j’y perçois ma division interne. Plutôt que de m’arrêter et d’écouter vraiment ce qui se joue en moi, je me confirme que, décidément, je ne peux faire confiance qu’à l’extérieur…. augmentant mon décalage intérieur. Je suis dans la spirale qui ne fait que me confirmer mon décalage.

C’est cela qui nous pompe une énergie phénoménale ! Lorsque tu es fatigué-e sans avoir de quoi ou que tu ne dors plus ou que tu es angoissé-e, dis toi que tu es occupé-e à te battre contre quelque chose que tu ne vois pas, dont tu n’es pas conscient-e. Tu ne sais pas « pourquoi » tu te sens ainsi et tu vas chercher à l’extérieur une solution à ton malaise. L’extérieur te renverra alors des réponses-miroir.

Ce qui est subtil ici est le principe qu’il n’est que le reflet qui te montre le lieu de discorde pour te permettre de le résoudre.

 

Tu peux donc choisir en ce jour d’inverser ce jeu de dupe en faisant le simple choix suivant :

Je vais utiliser l’extérieur pour repérer le lieu où je suis divisé-e !

Rien que cette décision soulage puisque, plutôt que de te serrer sur une quête inquiétante et enclenchant souvent un réflexe d’évitement, tu décides d’attendre le prochain « reflet » tendu en terme de ressentis pour t’indiquer le prochain obstacle à franchir.

Tu peux même y mettre tes facilités de « chercheurs de solutions … pour les autres » à ton service. Cette décision te fera naturellement prendre le recul nécessaire pour t’éloigner de ta « contraction interne » et voir ainsi la sortie du tunnel. Une fois que tu perçois cette sortie, crois-moi, ton corps t’indiquera que YES tu as gagné. Tu entres alors dans la spirale montante. Tu te remets en marche et, d’obstacles attendus en obstacles attendus, tu auras inversé ton énergie et alimenté la nouvelle connexion avec ton corps qui te le fera ressentir. C’est aussi simple que ça et pourtant compliqué parce que, pendant ce temps là, ton cerveau va t’envoyer des alertes qu’il va falloir prendre en compte !

Comment ?

Certainement pas en le rabrouant .. Il est là pour t’aider même s’il a pris, à force, l’habitude d’être seul au pouvoir.

Tu vas juste écouter ses cris d’alarme et le rassurer. Soit en l’occupant ailleurs, soit en lui faisant comprendre que tu es présent dans la place.

Je sais que cela peut paraître zarbi mais c’est assez simple et tu le fais déjà souvent sans le savoir.

Quand tu es occupé à « être » dans une activité qui t’inspire et que les heures tournent sans te perturber, tu ES dans cet état inspiré. Lorsque tu te parles avec bienveillance en tu disant « c’est pas grave » .. Tu ES dans cet état aussi. Tu le fais plein de fois sans y penser. Je t’invite juste à mettre de la conscience dessus et l’utiliser à bon escient cette fois.

Cela permet d’alléger la charge mentale et, peu à peu, de re-donner du crédit à ces états de ré-alignement entre tête et cœur en étant comme une tierce personne à l’intérieur. Tu ne perds plus de temps à chercher un « pourquoi » .. tant de haine mais tu concentres alors ton attention dans la question suivante : qu’est ce que cela m’apprend sur moi ?

Ce processus a été vulgarisé à une époque où l’on parlait de la loi d’attraction. Seulement, ils en oubliaient l’essentiel. Cela ne se fait pas juste en implorant comme une prière pour recevoir quelque chose sans prix à payer. Lorsque tu pratiques cette inversion, elle n’est qu’une partie du jeu. L’autre est aussi de voir que ce ne sont que tes perceptions qui bougent et non l’extérieur justement. Nous n’avons aucun pouvoir sur l’autre, ni sur les faits ou les circonstances, juste sur la conscience que l’on place sur ce qui est ressenti et sur ce qui est important pour nous. Et c’est un »taf » de tous les instants. Il demande présence et concentration. Il demande aussi d’être persévérant face aux douleurs ou incompréhension momentanées.

Il requiert un acte de « confiance », si non en nous, du moins en la vie qui nous traverse et qui maintient un équilibre dans toute chose. Et ensuite, il demande aussi, pour ne pas repartir dans les pensées et autres questionnements stériles, d’acter ce qui est perçu et/ou choisi.

  • Combien de fois as-tu été illuminé-e par une ou des idées excitantes qui pourraient ouvrir sur un projet méga-génial et révolutionnaire ???
  • Et combien de fois l’as-tu abandonnée ou détruite dans l’œuf, visualisant tellement loin et en arborescence que tu ne trouvais plus utile même de démarrer quoi que ce soit ???

Et oui, le fait d’acter, même de manière minuscule, ce qui nous apparait comme « bon » pour nous, crée notre réalité qui, d’acte en acte, et d’obstacle en obstacle, se matérialise et vient nourrir ce mouvement créatif qui, avant d’être concret, n’est qu’une idée ou juste une intuition.

Quelques points de repère : 

  • Décider de croire en soi et la vie qui nous traverse est un 1er choix
  • Ressentir, par le corps, ce qui se joue en soi à l’instant T, en n’allant pas trop vite dans l’interprétation, est le second
  • Une fois ressenti, trouver ce qui se dit en terme de message ou d’indication sur notre état interne en confrontant ce ressenti avec des idées qui nous traversent jusqu’à recevoir un message physique du corps; cela peut ressembler à un soulagement, une chaleur, une baisse soudaine de « pression », un changement positif d’humeur. (ça s’apprend assez vite… enfin, non, ça se ré-apprend !)
  • Prendre le temps de voir le décalage entre ce que « tu te dis ou te racontes » et ce que tu ressens et jouer le juste médiateur bienveillant mais ferme sur le dialogue en cours. Je t’invite à parler à haute voix pour cette étape; car en parlant à haute voix, tu auras un retro-feedback.

Exemple simple et concret : tu te sens sous pression. Tu sais que tu dois écrire ton article parce que c’est toi qui as choisi ton sujet et que cela sert tes choix pro … MAIS que tu procrastines 😀 

Ensuite, tu t’en veux. Tu te dis que décidément, t’es pas fiable …

Tu t’écoutes et ton corps est fatigué. Tu te parles tout haut et tu te dis : « allez, il faut que je termine cet article aujourd’hui ! « 

En t’écoutant vraiment, (et/ou te relisant) tu soulèves que ton cerveau a fait passer ce qui, au départ, était prévu comme un choix connecté à ton envie de partager, comme un ordre, une injonction sous peine d’être « une mauvaise élève, peu fiable ». BIM …. Bagarre. Ce qui était sensé te faire du bien devient une obligation, qui s’est éloignée l’air de rien de ton intention première et se dénue ainsi de sens.

En le reconnaissant, yessss … tu peux sourire et prendre le temps dont tu as besoin pour te reconnecter à ton élan premier et modifier ton état interne. Tu retrouves alors le sens premier et passe du côté clair de ta force.

Tu oublies les « attentes » et replonge dans ton cœur qui se remet à l’ouvrage pour déposer son vrai message !

En acceptant, sans en prendre conscience, que l’élan était devenu une corvée, ta réalité extérieur vient te placer sous les yeux d’autres trucs qui t’énervent pour te ramener à la phrase clé « qu’est ce qui est important pour moi ? »

Lorsque tu touches cela intérieurement, waow, quelque chose s’apaise et tu ré-injectes du sens et donc du plaisir. CQFD.

Lara : 1 point (elle écrit son article le sourire aux lèvres) / El Procrastinator jugeur : 0

Cela prend parfois un peu de temps mais si tu gardes cela en mémoire, tu acceptes peu à peu de le prendre ce temps en attendant que ta reconnexion se re-fasse. (au lieu de te molester en répétant tout ce qui t’a fait souffrir pendant des années : « il faut bosser dur pour réussir » etc etc …)

Le POUVOIR que l’on touche avec l’inversion, est de devenir conscient-e de ses états et que l’on ne résiste plus (ou beaucoup moins) à ce qui est en train de se jouer à l’intérieur de soi ! On progresse, on grandit et plutôt que de voir le monde comme un duel « raison/tort », cela nous permet de prendre du recul pour voir qu’il n’y a aucun tort ou raison, que des malentendus, parce que mal écouté…

J’ai donc décidé de croire en ceci :

« je prend du plaisir à partager mes élans du cœur avec toi cher-e lecteur-trice. Lorsque je n’écris qu’en prenant du plaisir, mon message me fait du bien. Comme je n’ai aucun pouvoir sur toi, sur ce que tu vas en penser, si cela te fera du bien ou pas, je ne me concentre que sur mon plaisir. Comme je suis connectée sur ce plaisir, les mots qui sortent s’écrivent avec cette sensation. »

Je finis mon article en ayant rempli mon intention, confirmant que le plaisir m’aide à écrire.

Ma croyance choisie est nourrie et le soleil brille à l’intérieur (parce que dehors, il fait tout pourri mais je m’en fous !)

Bref, tout ceci pour te partager ce goût du pouvoir que chacun d’entre nous possède.

Je t’invite de tout cœur à te poser sur ces différents éléments et prendre le temps pour toucher en toi si cela résonne.

Ensuite, d’imaginer ce que serait ta vie avec ce même pouvoir ….

Elle a comme une super saveur de liberté … crois-moi

Non, ne me crois pas, décide de tes croyances et teste !

 

La douleur est incontournable, comme le plaisir (pareil, on ne goûte pas l’un si on ne connait pas l’autre)

La souffrance, par contre, est optionnelle. C’est une douleur à laquelle on n’a pas donné de sens et à laquelle on résiste (inconsciemment).

 

A méditer pour nous quitter !

 

Et,et non …. Je trie mes mails et je tombe (comme par hasard) sur ce petit message d’Elodie que j’ai la chance d’accompagner. Je te partage ce que cela peut donner de pratiquer l’inversion :

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« Juste un petit message à la suite du visionnage de l’interview de Caroline Gauthier*  car elle m’a fortement émue ! J’ai à présent conscience qu’à chaque fois que tu me dis quelque chose en précisant que c’est pour plus tard, c’est pour me préparer à recevoir ces messages plus tard, comme si tout était « écrit » d’avance et que j’avançais sur un chemin prédéfini. Des larmes incontrôlables sont sorties quand cela est venu à moi, de joie et de sidération et ça remonte en l’écrivant. 😉

Tout ce dont on a parlé jusqu’à présent fait sens et je commence à visualiser les différentes strates de conscience par lesquelles je passe comme des portails aqueux, un peu comme la porte des étoiles dans Stargate, un film que j’adore ! Tout cela ouvre tellement de portes et de possibilités que je ne vois pas pour l’instant. Je me « bats » actuellement pour ne pas passer à l’action car mon mental s’impatiente et aimerait que je me fixe dans quelque chose, pour construire, quitter ce poste et gagner ma vie autrement au plus vite. Il tape à la porte régulièrement, mais gentiment, et je le fais patienter avec douceur et confiance.

Comme l’a dit Caroline, les choses sont en train de se densifier, je me sens dans la gratitude et l’ouverture, et sidérée qu’on nous formate ainsi du coup ! Et encore, je pressens que ce n’est que le début.

Merci infiniment Lara pour ton accompagnement, si juste, et merci la Vie. 🙂

*conférencière du congrès Douance 2020

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Si tu as envie d’apprendre (ré-apprendre) le pouvoir de l’inversion et que tu désires aller plus vite que moi (j’ai mis pas loin de .. toute ma vie ;-)), prends rdv !

Nous ferons en priorité de la clarté sur tes labyrinthes et tu décideras alors et alors seulement si tu désires croire en ton propre POUVOIR !!

 

Oui, je veux utiliser TOUS mes potentiels !!