Première mi-temps de ReconneXion

Le semestre est fini et je suis tellement ravie du saut, nouveau saut dans le « soi-disant vide » effectué, une fois de plus !

J’ai repoussé cet instant, l’instant d’un bilan pour te partager, comme je le fais depuis maintenant presque 4 ans, ce qui est vécu lorsqu’on choisit de « devenir QUI l’on est vraiment » plutôt que de rester coincée avec un programme intérieur obsolète !

Savoir ne suffit pas

Savoir qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas ou plus est le point commun de tous les accompagnés depuis 3 ans et cette volonté farouche de concrètement bouger sa propre réalité aussi !

Pourquoi alors est-ce si compliqué ?

Pourquoi ce qui est su pourtant profondément ne peut-être modifié simplement pour enfin atteindre une sérénité intérieur, à laquelle chacun-e de nous aspire ??

J’ai mis du temps à capter que nous sommes littéralement attachés à « l’identité » construite depuis l’enfance, bien au-delà de la simple conscience et que nous avons, collé à cette « première peau » qui nous a permis, sommes toutes, de traverser bien des étapes pour en arriver à cet instant où quelque chose ne colle plus, comme un vêtement trop petit ou usé !

Nous avons choisi, à chaque étape, de nous conformer peu ou prou à ce qui était attendu pour garder le soin, pour garder l’amour .. Jusqu’à se perdre soi-même, à oublier que la personne qui doit prendre soin* de nous n’est autre que nous-même.

* Prendre soin amène une notion difficile à percevoir en profondeur qui est de s’aimer inconditionnellement comme on est réellement, dans toutes les facettes de notre être.

C’est donc compliqué de se défaire d’un tel vêtement parce que nous n’arrivons pas à avoir la preuve irréfutable qu’il ne va pas nous manquer ou si on ne va pas regretter ou même perdre irréductiblement quelque chose sans pouvoir revenir en arrière. C’est fou à quel point nous sommes attachés à cela et évidemment pas seulement de manière consciente. Le plus difficile se loge justement à cet endroit. Nous pouvons jusqu’à en être totalement conscient et pourtant ne pas arriver à se détacher.

Cette « identité » est en fait en quelque sorte figeant. Elle nous bloque parce qu’elle doit être lâchée, complètement, mais nous n’avons pas le mode d’emploi. Tout nous crie que ce n’est pas nous ou plus nous et que cela nous immobilise dans nos projets, il reste cependant impossible de la déposer pour revêtir une nouvelle peau. Nous n’avons pas été éduqué ainsi. Ce constat peut-être vu à tous les niveaux.

Nous avons été formaté à nous identifier à être « quelqu’un de bien », défini par nos propres parents et autres tuteurs répondant eux aussi à des injonctions pas toujours conscientes et cela, de générations en générations, sous le poids/diktat d’une société qui vient chapeauter l’ensemble.

La liberté est-elle un leurre ?

Se libérer de cela ne passe que par une vraie et profonde prise de conscience de ce qui nous fige et nous fait peur, entraînant des réflexes conditionnés pour notre propre survie au départ. J’en parle depuis longtemps mais s’attaquer aux conséquences d’un comportement est aussi efficace que de mettre un sparadrap sur une fracture ouverte. Tout ce qui vient nous emmerder concrètement dans notre vie en terme de comportements ou de « non réussite » ne sont que conséquences à ce qui se joue en amont et dont nous ne sommes pas conscients. Autre élément supra important, c’est que, malgré les apparences, ce qui est à nouveau en travers de notre chemin, pouvant être qualifié d’un « et merde, ça re-commence » n’a pour seul et unique but que de nous aider à traverser l’obstacle pour « grandir », nous élever… en conscience bien sur !

Et, pour TOUTES les situations où l’on se sent décalé entre ce qui nous pousse d’un côté et nous retient de l’autre, il faut savoir que nous en sommes responsables mais que nous ne nous voyons pas nous-même dans certaines zones aveugles, protégées plus que d’autres et proportionnellement plus puissantes si la charge émotionnelle l’a été également.

Le constat irrévocable que j’ai pu observé, sur moi et mes impatients, est cette corrélation et cet équilibre entre sensibilité et défense !

Au plus nous sommes sensibles, au plus les défenses sont fortes !

Baisser la garde pour cette transformation tant demandée équivaut à demander aux gardiens de baisser le pont levis et laisser entrer des étrangers dans le château au risque d’en être délogé, voire tué.

C’est de se trouver « sans défense » en espérant avoir fait un juste choix. C’est totalement contre-intuitif et pourtant, c’est l’unique passage vers un désenfermement. (dés enfer me ment)

VOIR et éclairer ce qui se joue en-dessous de mes comportements, pensées et autres « automatismes » et par cette seule action, créer un espace nouveau où notre belle machine humaine trouve de quoi nous envoyer de nouvelles informations pour commencer à se transformer « en conscience », est, en pratique, ce qui amène l’acceptation d’un changement. Lorsqu’on a l’impression de subir quelque chose, il faut comprendre que nous sommes polarisés, divisés, non unifiés; que nous ne voyons qu’un côté de la pièce. Or, chaque pièce en a 2, toujours ! Notre regard ne percevant qu’une face, nous sommes alors à subir, voire à anticiper, à un moment ou un autre, le « revers de la médaille »….. toujours.

Il s’agit bien ici de perception. Tout nous est accessible par la perception. Rien n’est réel que cette dernière. Le seul pouvoir que l’on ait sur nous et le monde passe entièrement par celle-ci. Polarisée, notre perception ne voit qu’à moitié …. Ce qui entraîne une vision courte et subissant ou attendant le « retour de bâton ». A force de foncer tête baissée, comme un bélier, sur la même porte, on en ressort avec un gros mal au crâne et pourtant la porte est toujours là et infranchissable.

La fameuse « prise de recul » prend tout son sens. Reculer pour voir la porte et découvrir aussi un millier d’autres chemins que nous ne voyions pas, le nez collé à ce seuil infranchissable.

L’obstacle prendra toujours la forme idéale pour que nous le dépassions, transcendant nos peurs les plus primaires et nous élevant pour observer, une fois franchi, que ce n’était pas si difficile au final.

Le meilleur moyen de reconnaître la porte est de voir, concrètement, ce qu’elle est en train de dire de nous et de nos « blocages ».

C’est la piste à suivre pour déconstruire ce qui s’est inscrit en nous (dans le passé) et que nous continuons d’entretenir ou de nourrir alors que la « cause » n’est plus la même. En gros, nous répondons à une situation émotionnelle d’hier à quelque chose qui se passe aujourd’hui et nous confirmons par ce processus ce que nous croyons; renforçant le système par répétition. Quelque chose nous rassure, malgré tout, puisque nous reconnaissons ce qui est « habituel » et pourtant, quelque chose nous crie de l’intérieur « j’ai besoin de passer outre » ! Ce combat interne se mesure à la perte d’énergie, fatigue ou autres symptômes divers et variés.

Je viens de lire, au travers des mots incroyables de Neale Donald Walsch (« Retour à Dieu ») l’inversion qui illustre parfaitement ce ressenti : d’un « je dois voir pour croire » que je me suis bassinée pendant des années, il nous propose le contraire :

je dois croire pour voir !

Et c’est là où j’en suis en ce jour. J’ai défait un sacré paquet de mes croyances obsolètes par introspection au départ, confrontation ensuite à ce qui m’échappait toujours, multi-essais à tester concrètement des pistes nouvelles en faisant autrement, me rendant compte au final que je pouvais choisir mes croyances, les nourrir par l’action et renforcer mon processus de libération de manière consciente, constante et volontaire.

 

J’illustre le poids de ces croyances pas 2 expériences personnelles franchies :

 

1. Je ne suis pas « assez »

La 1ère était ma propre croyance que « ce n’est jamais assez », que « cela se doit d’être parfait pour oser ». Handicapante à souhait, elle m’a fait chercher des années durant, des explications en partant des conséquences et tentant de modifier ma route maiiiiis ce fut peine perdue jusqu’à toucher qu’être moi suffisait amplement et que, tant que je ne me l’accordais pas, je re-jouais le même scénario.

Cela en allait d’absorber des formations et des connaissances de manière boulimique, trouvant toujours une faille à ce que moi je pourrais faire de différent, imaginant que l’autre faisait toujours mieux que moi et sciant la branche sur laquelle je venais à peine d’oser imaginer m’installer. Mon système qu’on pourrait qualifier de saboteur fut démonté et dépassé, lorsque j’ai lâché la surface et ai relié de l’intérieur le message profond qu’il véhiculait. J’ai pris la décision d’oser parier sur moi et me mettre en mouvement sans connaître la finalité. Je saurai en faisant et, dès que j’ai fait, j’ai su …. que j’avais toujours su mais jamais osé, retenue par d’anciennes réponses émotionnelles.

Je n’ai jamais autant bougé mes codes que lorsque je me suis appliquée ce que je voyais chez les autres. Tu sais, ces fameux conseils que l’on pourrait leur donner en les voyant se démener contre eux-mêmes…

Ce qu’il m’en a coûté ?

De lâcher mes anciennes croyances, après les avoir repérées et validées en osant (2ème obstacle effrayant pour moi) demander de l’aide ! J’ai osé admettre intérieurement que j’étais au bout d’un chemin et que j’avais besoin de lumière extérieure pour traverser cette forêt sombre et dense, habitée par la sensation d’urgence. C’était « maintenant » ou je serais condamnée à refaire une boucle dont je connaissais le départ et l’arrivée !

Ce n’est qu’après avoir osé le vivre pour moi que j’ai su que j’étais LEGITIME à le proposer à mon tour.

Et ça a marché … à chaque pallier, depuis 2017 ! Pas de manière linéaire mais plutôt circulaire. C’est un réel ré-apprentissage en strates. (je sais que je peux te perdre en disant cela mais c’est ce qui est ressenti)

Lorsque je l’ai enfin vu à l’envers : je vais « croire (en moi) pour voir », je me suis re-créée en ouvrant mon activité de thérapeute et j’ai VU oui, que c’était la bonne route ! J’ai choisi le titre de « multipotentiologue », plus à l’aise que thérapeute ou psy*, sièges dans lesquels, une fesse était encore et toujours à côté …

*le détail de cette expérience est ici : https://vivreavecunzebre.com/je-ne-suis-pas-psy/

 

2. J’ai payé pour VOIR 

La deuxième expérience aussi puissante que ce premier « saut dans la vie » fut lorsque j’ai compris que j’étais à nouveau au bout d’une route. Etant arrivée à des objectifs maximums en terme de remplissage de mon cabinet, une fatigue et une certaine frustration se firent ressentir, m’indiquant que j’avais atteint un nouveau pallier d’apparence infranchissable. Je savais que quelque chose devait bouger.

Comment oser augmenter la qualité et la profondeur de mon chemin en diminuant ma charge de travail (temps). ? Le blocage n°1 de ma vie frappait avec virulence à ma porte : comment qualifier mon travail en lui octroyant plus de valeur … monétaire. Aie, ça pique !!!

J’avais mangé la viande pour l’étape n°1, je tombais sur l’os ! Et Dieu sait (oui, j’ose) que c’est LA porte externe qui touche à nos plus profonds « complexes » en tant qu‘Etre Hautement Sensibles (pour ne pas les citer : les zèbres multipotes). C’est, dans le jeu qu’est la vie, le seuil à franchir pour passer au niveau supérieur.. ou plutôt intérieur profond. C’est, bien souvent, LE monstre du placard, tapant dans nos peurs les plus sourdes de devenir « tout le contraire de quelqu’un de bien »…. Surtout dans un domaine comme l’accompagnement !!

On n’a aucun problème pour investir dans du matériel, ça ne choque plus personne … par contre, en soi, pour son bien-être, pour son projet de vie ou son âme, c’est encore compliqué.

Je butais depuis si longtemps sur ce rocher qu’en relisant ma vie à l’aulne de ce complexe, j’ai pu observer que j’avais appris, comme un chef, à calculer et être une excellente gestionnaire pour ne pas « perdre » trop mais que je n’avais jamais franchi la porte de me réaliser financièrement, dans tout ce qu’elle implique !

A savoir : être ok avec le fait de s’accorder de la « valeur » et ok d’échanger cette énergie contre une autre, équivalente. Accorder son temps contre de l’argent. Cela implique de monter sa propre vibration pour offrir à l’autre de prendre une vraie décision salvatrice en terme d’engagement à son tour. Oser vivre ce qu’on est prêt à proposer à l’autre.

Je ne sais pas pour toi, mais je n’ai toujours eu de confiance qu’en les êtres qui vivent ce qu’ils défendent ou proposent ! Sans jugement aucun, il m’est certes inconcevable de me faire vendre un régime par un obèse …

Ce fut le plus joli saut de l’ange jamais fait dans ma vie !

Parce que, munie de l’expérience du cabinet ouvert et de ce beau franchissement de peurs infondées, je savais que, pour oser le proposer, il me fallait le vivre d’abord à mon tour et dépasser mes peurs, une fois de plus ! Je savais, par expérience, qu’il me fallait « prendre le risque de perdre » pour gagner !

Et là, BOUM ! Re-belote mais en plus puissant. J’ai parié sur moi, cherché la « bonne personne », pris rdv, ressenti si cela connectait et payé ce qui était trèèèèèèès cher pour moi ! Jamais mis un tel prix pour quoi que ce soit d’aussi « intangible ». Je rappelle, si tu me découvres, que j’étais au RSA en 2017.

Et, j’ai compris ce qui se jouait, à nouveau, en vivant moi-même mes propres limites, freins, peurs en toute conscience. J’irais même plus loin, j’ai ressenti beaucoup de respect du fait que ce prix soit élevé. Imagine quelqu’un qui te propose de t’aider à régler des problèmes profonds qui limitent ta vie sur plein de registres différents, qui te propose de bosser sur ce qui t’es devenu insupportable et que tu n’arrives pas à dépasser … et tout cela pour le prix d’un mac Do (j’exagère évidemment mais c’est pour mettre en évidence).

Quelle sera ta réaction, si tu es tout à fait honnête avec toi-même ?

Tu lui accorderas la valeur d’un double cheese, coca, frites ! Vite avalé, vite consommé, vite oublié… et au suivant !

Le résultat vécu pour ma part fut qu’une fois engagée dans ce qui me paraissait un vrai « sacrifice monétaire », tout en moi s’est mis en ordre de marche pour bouger comme jamais. J’ai décidé, une fois de plus de CROIRE pour voir …. Et j’ai VU à nouveau ! Ouvert mon programme ReconneXion, la trouille au ventre parce que c’est toute mon âme que j’y ai mis, et en 6 mois, WAOW, c’est encore plus magique que je l’avais même envisagé !

Je suis investie à 100% (comme je l’étais déjà en thérapie) mais plus alignée et centrée sur le résultat à atteindre et je suis récompensée x 10000000 par l’engagement cœurs et âmes de mes accompagnés qui parient ENFIN sur eux à 100% aussi. Cela fait des étincelles et nos rencontres sont autant d’instants de pures connexions et co-créations. Je vis de l’intérieur cette fameuse sensation du « je peux tout être » et donc je peux tout faire ! Cela se vit d’abord, se risque ensuite et se transforme dans la matière enfin, en inversant le processus connu du « faire pour être ». Je ne pars plus en vibrations de manque mais bien de création. Je suis en VIE.

On a accès à l’abondance à chaque instant de nos vies, à partir du moment où l’on se rend compte qu’on est déjà riche ! Ce n’est pas une phrase en l’air. C’est la traduction du CROIRE pour vibrer sur ce qui existe déjà. En vivant cet état d’esprit, je SUIS qui je dois être pour être dans la capacité de recevoir. Je me donne de la valeur, je parie sur moi. Je m’apporte ce qui me nourrit et j’alimente mes propres ressources. Je passe de la survie à la vie. Ce faisant, je nourris l’une de mes priorités pour que ma vie ait un sens : contribuer et être utile au monde (une personne à la fois) en lui permettant (à ce monde) d’y CROIRE aussi. Je suis dans la certitude et cela change tout, non de faire la part de l’autre … mais de remplir la mienne.

Tout est énergie, cela, je suppose que si tu lis ces mots en ce jour, tu en as la conviction.

L’argent est une énergie aussi, une ressource à accueillir pour valider la sécurité intérieur, afin de goûter à ce qui nous est le plus cher en tant que zèbre qui se respecte : la liberté. Sans cette vision fondamentale d’abondance, nous ramons, encore et encore. Nous partons en manque en cherchant le plein; ça ne marche pas !

Une fois cet essentiel atteint, je marche en abondance ou en plénitude et mes « peurs de manquer » se transforment en énergie qui déborde pour se déverser enfin au bon endroit, de l’intérieur vers l’extérieur ….  Auprès de l’autre; non en tant que détenteur de « la vérité » mais en tant que transmetteur d’énergie. On se rappelle alors qu’on est et qu’on a toujours été libre mais qu’on l’avait oublié. En vibrant sur cette onde là, on en devient inspirant comme l’ont été les personnes auprès desquelles nous avons reçu aussi cette inspiration (IN SPIRIT).

Je re-descend sur terre, les deux pieds ancrés dans le sol, pour prendre une pause de quelques jours de VACANCES pour couper et me féliciter de cette nouvelle étape de ReconneXion à ce qui m’inspire tant.

 

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Si cela te fait résonner les cellules, dans ton cheminement, je t’invite à oser à ton tour.

J’accompagne qualitativement 4 nouveaux cheminants par mois pour un voyage en profondeur. 

Un premier contact de rencontre sera toujours le point de départ. 

Pour ressentir mieux encore : voici le lien où je pose les bases et le style + les vécus (en vidéos) de Maud, Fabienne et Cyprien qui ont sauté le pas : https://vivreavecunzebre.kartra.com/page/reconnexion

Si tu n’es pas prêt-e à t’engager en temps, en énergie et financièrement pour passer ces caps, accorde toi le temps et de l’écoute pour marcher à ton rythme.

Si t’es prêt-e à sauter dans la VIE, prends rdv et nous éclaircirons ensemble ta situation avant de prendre une décision commune.

Je te souhait un excellent été !!

 

Multipotentiellement, Lara