Tu sais tout mais ça marche pas !

 

C’est l’histoire d’un échec programmé 

  • Etape 1 : l’étincelle 

Cette fois, c’est la bonne !
Je me suis introspectée jusqu’aux coutures, j’ai bien réfléchi, j’ai déposé les émotions négatives dans une boite et je SAIS.
Je sais ce que j’ai fait et qui n’a pas fonctionné finalement.
J’ai repéré, j’ai listé tout ce que je n’aimais pas faire et je suis prête.
Je me connais bien et je vais donc pouvoir agir efficacement.
 
Je vais enfin pouvoir construire mon VRAI projet de vie parce qu’il est temps et que tout le reste n’a pas marché…
Et en plus, maintenant que j’ai compris que j’étais multipotentielle, c’est ok … Feu vert !
 
J’ai écrit ma liste des « je n’aime pas », ma liste de souhaits et ce qui me plait.
Je vais « sauver le monde », en tout cas le mien.
(gros résumé de l’intention sous-jacente de mon projet : contribuer à ma mesure au bien de l’humanité)
Je suis toute excitée parce que cela remue au fond.
Mes alertes intuitives sont au vert aussi et me font ressentir que tout est OK. 
Starting blocs … Goooooooooo
 
  • Etape 2 : du sourire aux larmes

Poupidouu … Je me lève tôt, parce que je l’ai programmé; aujourd’hui, c’est le jour J 
Le premier jour du reste de ma vie. Je suis teeeelllleeemmment heureuse et excitée !
Je sors ma TO DO list et j’ouvre mon ordi pour commencer à écrire tout ce dont j’ai rêvé en boucle cette nuit.
 
Hmmm, voyons voyons, je commence par quoi ?
Je ressors mes notes de formation et je suis le plan.
 
Quelques heures plus tard :
Tous les onglets sont ouverts sur mon pc.
Mon cahier de formation est surligné un peu partout.
J’ai des post-its jusque sur mon front.
Ma « to do » liste s’est transformée en un bloc de  » to do » où j’ai mélangé les couleurs avec les numéros.
Ma tension monte mais je ne vais pas lâcher quand même … ?
Le stress s’insinue et un goût amer commence à patiner ma bouche qui en devient pâteuse.
 
Je souffle, me calme, respire comme je l’ai appris. 
Je m’arrête pour méditer mais rien ne se passe, seul un énervement montant et une colère sourde grondent du fin fond de mon âme…
Tristesse, a y est, je touche la tristesse qui vire subrepticement au désespoir…
Je regarde ma montre : 5 h se sont passées et mon moral est plus bas que terre.
Je suis en panique : c’était une fausse alerte !
Que vais-je faire ?? Comment surtout …. les autres y arrivent si bien et pourtant, certains n’ont pas franchement la lumière à tous les étages … (« rooooo » m’assène « mère la morale intérieure »)
 
 
Je les hais ! Je suis nulle !!
 
 
 
Cette nuit, je dors mal et je ressasse.
Le lendemain, je tente de me changer les idées. Je vais me balader en rageant, « ein, zwei ».
Même les oiseaux me gonflent.
La balade ne m’apporte rien. Je suis vide, même la rage m’a désertée.
J’envoie les autres paître. Ils ne comprennent pas l’importance de tout cela pour moi.
Je ne suis pas faite comme tout le monde …. Ma mère avait raison :
« y a que toi pour croire que tu fais du bon boulot »….
« mais qu’est-ce que t’imaginais, COCOTTE ??? »… J’ai 5 ans…. J’ai envie de pleurer !
 
  • Etape 3 : Le soubresaut 

Je reprends du poil de la bête, je me dis qu’il me manque des connaissances. Que croyais-je donc ?
Qu’il suffisait de la décider pour réussir ? Et pourquoi donc je n’y étais pas arrivée jusqu’à aujourd’hui ?
Je me re-booste et me décide à demander de l’aide. Je vais appeler mon amie. 
Elle me comprend, elle. Elle me rassure, me remonte le moral, relativise…
Je suis remontée. Que j’ai été bête. Je m’y remets
 
  • Etapes suivantes : suicide programmé …

J’arrive, au bout de quelques semaines d’acharnement, à pondre un début de quelque chose…
Je dois maintenant le faire savoir « au monde »… puisque c’est à lui que cela s’adresse, tu sais …. pour « contribuer ».
Et là, catastrophe.
Je me statufie. 
Des maux de tête refont leur apparition, j’attrape froid… je me coince le dos, je panique, mon corps crie…
 
Fin de l’histoire ! 
Ce n’est pas un retour à la case zéro
C’est une descente à la cave !
……..
 

What’s the problem ?

Ce n’est évidemment pas une fiction. C’est mon histoire….. peut-être la tienne aussi ??
Elle est universelle-ment humaine et particulièrement présente dans notre ère en plein changement   « paradigmique » (oui, j’innove, je crée..)
 
Oui, nous avons TOUS la possibilité de décider de changer de vie et de nous lancer sans risquer notre peau.
Nous n’avons pas d’urgence vitale ou de sécurité comme l’ont eu tant de générations précédentes. 
Nous avons de la viande et des patates tous les jours.
Nous avons accès à l’information sous une seule impulsion de notre index, les fesses collées au siège.
Nous avons tous la possibilité de communiquer avec le monde entier, même isolés au fond d’une grotte, pourvu qu’elle ait une connexion…
 
Alors ??? What’s the f***** problem ??
 
Pourquoi la volonté et la conviction profonde ne suffisent pas à nous faire « changer » de cap ??
Pourquoi, alors que toutes nos cellules nous crient LA solution, nous sommes, à ce stade, INFOUTUS d’y accéder ??
Pourquoi sommes-nous déchirés entre 2 « croyances » aussi puissantes et ancrées l’une que l’autre ?
Je peux le faire versus Je n’y arriverai JAMAIS !!
 
Et bien parce que nous sommes complexes certes mais aussi divisés m’sieur/dames.
Nous nous attaquons à un monstre; un système rudement bien huilé, efficient dans son propre mécanisme de survie et de défense !
Nous combattons un ennemi « invisible » et il est sournois ce cochon…
 
  • L’erreur classique (commune et structurelle) est de penser qu’il est à l’extérieur et donc causé par une personne/situation/malchance/conjoncture…
  • L’erreur (tout aussi commune et structurelle) est de penser, à contrario, que c’est de notre FAUTE ! (jugement intérieur non productif ni résolutoire)
 
Dans les 2 cas, nous nous plaçons « en réaction » contre et nous aveuglons en nous engluant dans un (faux) problème qui, peut bien vite devenir envahissant et cacher la solution.
 
Car, le problème, c’est le problème ! 
Nous ne sommes pas le problème et il n’est jamais inéluctable.
Nous nous engluons parce que nous faisons un FOCUS sur le problème à tel point qu’il prend TOUT l’espace.
Notre angle de vision se rétrécit jusqu’à la confusion entre soi et ce qui devient peu à peu insurmontable. 
En s’approchant et gardant la FOCALE sur le problème, nous nous confondons et devenons lui. Il nous est alors quasiment impossible de nous en débarrasser, à moins d’avoir des penchants suicidaires. 
L’esprit est dans ses « limites »… Le cerveau bug, le sol devient sable mouvant et nous absorbe.
 
Le problème est un trompe-l’oeil. Et malheur à ceux* qui ont (structurellement aussi) un décalage systémique entre une pensée « incontrôlable » par sa rapidité et le reste de la famille interne qui sue à comprendre ce qui se passe… à savoir les émotions
 
*oui, je parle bien entendu des équidés à rayures … bien illustré par « l’EIP » en terme de désignation : « l’enfant intellectuellement précoce » = en avance intellectuellement MAIS pas affectivement. Force est de constater que ce décalage reste !
 
Tu ajoutes à cela bien souvent une non connaissance et donc reconnaissance de sa propre machine et le décalage devient un gouffre. Le système s’emballe et de confrontation en confrontation, force sera de constater que le problème « externe » s’alourdit en écho avec le problème interne. Double effet « kiss pas cool » (oui, je l’aime celle-là)
 
 

Comment qu’on fait alors ? 

(déjà, on écrit comme on veut. Ca sert à rien mais ça détend)

La solution réside (et va falloir calmer les chevaux) dans la prise de distance et le recul, le changement d’angle, le pas sur le côté.
 
Chacun peut le faire, le tester, le travailler et en faire son meilleur allié.
 
C’est TOUT sauf simple …. au début.
A ce stade, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle :
 
  • La bonne : c’est la seule et unique solution pour commencer un changement en profondeur et arrêter la roue infernale !
  • La mauvaise : c’est la seule et unique solution pour commencer un changement en profondeur et arrêter la roue infernale !  
 
Les illusionnistes joyeux (ou naïfs) du net, en développement personnel, même si habités des meilleures intentions du monde, ne te le vendront pas ainsi… pas le temps.
Or, c’est bien du TEMPS dont tu as besoin pour inverser la vapeur. Arrêt sur image et observation sous TOUS les angles.
 

Passons aux travaux pratiques pour connecter!

Pré-ambule/requis/paration (choisis celui qui te plait)

Tout est un choix et pour poser ce premier choix, il est important que cela connecte intérieurement.
Comme le dit sagement ce petit-grand maître spirituel tout vert :
 
« Fais-le ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai » 
 
Si tu t’es donné cet accord, tu peux poursuivre et FOCUSSER sur ce que je te livre,
Sinon, relis le début, tente de te connecter à tes ressentis et décale toi.
Ressens avant d’agir … toujours à partir de MAINTENANT ! (ordre à offrir à ton inconscient)
 
Je te propose à présent de changer d’angle et d’utiliser pour ce faire certaines capacités que tu devrais avoir naturellement dans ta boite à out’s.
Ouvre ta malle à costumes et choisis donc ton « enquêteur objectif »
 
Et, trouve lui un petit nom ! 
Moi, c’est Gadgy
 
… Celui qui est fin observateur, qui adore scrupter, analyser, comparer… les autres en général 😉
(ok, le mien est très maladroit mais il me fait sourire) 
 

La séparation des pouvoirs :

1 – Poser le problème tel qu’il nous apparait est la 1ère étape …

Comme il te vient avec, à l’esprit, la décision interne d’être honnête avec toi et jouer le jeu.
 
Important : fais l’exo par écrit,  sinon tu vas te mettre à pleurer dès la 3ème phrase …
Ne brûle pas les Z’étapes, même (et surtout) si cela te parait trop lent ou que tu as l’impression d’avoir déjà fait cela.
 
Je poursuis mon histoire à moi … mais ceci est un exemple, tu l’auras compris. Ca marche avec TOUS les problèmes de la terre. (relationnel, personnel, moral, spirituel etc)
 
« J’ai envie de créer mon projet. Je n’en peux plus du système dans lequel j’ai évolué. Je veux être libre et contribuer à ma mesure, au monde qui m’entoure.
MAIS (là arrive le problème) je ne sais pas par où commencer et surtout : « qui suis-je pour m’auto-proclamer ?, par où commencer ?, ai-je les compétences ?, comment gagner ma vie ? ,
pour faire quoi exactement ?, sous quelle forme ? (le stress monte), j’ai déjà essayé, que vont penser les autres?, comment puis-je aider alors que je n’arrive pas à m’aider moi-même ?, 
et puis je risque d’abandonner (comme d’hab), je vais m’ennuyer de faire toujours la même chose, je n’arrive pas à choisir ?, quel ton utiliser … je suis nulle, je vais aller me pendre … 😉 »
 

2 – Analyse froide : tu relis ce que tu as écrit et tu te détaches des ressentis

  •  Ce qui est : Je désire créer mon projet – envie de contribution (+)
  • Les freins : la peur (-)
  • Le problème : la CONFRONTATION entre ce qui me pousse (+) et ce qui me freine (-)
  • Mon frustromètre : 11 (sur une échelle de 0 à 10)

 

3 – Affiner les freins

Quelles sont LES peurs soulevées (ou d’autres émotions négatives) et quelle est la peur dominante (n’invente pas, relis juste ta phrase et analyse froidement)
peur du jugement des autres, de l’échec, abandon, ennui 
Peur dominante : ne pas y arriver, l’échec donc.
 

4 – Ecris noir sur blanc ce que tu veux et ce qui te freine 

J’ai vraiment envie de contribuer MAIS j’ai peur de ne pas y arriver
 

5 – Ecris le sous forme de demande (+) et ajoutes-y ce que cela te ferait ressentir.

J’aimerais mettre mon projet en place pour contribuer. Cela me rendrait heureuse, joyeuse, enthousiaste, épanouie, énergique, pleinement satisfaite.
 

6 – Ecris le au présent

Je veux mettre mon projet en place pour contribuer
 

7 –  Avec conviction maintenant, tu passes à l’action mentale 

Je mets mon projet en place pour contribuer
 

8 – Relis le point 7, respire et fais un point sur ton frustromètre avec cette énergie là.

5 …
 
On s’arrête là pour le moment !
Oooooooh Lara, Naaaaan !  = cri de frustration .. « déjà ? » 😉 
 

Qu’est ce qu’il s’est passé ?

Tu démarres d’un engluement de ressentis, mélange de freins et d’envies. Ce qui a pour conséquence de n’être pas/plus en capacité de faire la part des choses.
 
Tu étais « devenu » le problème !
 
En te posant ces questions, apparemment simplissimes (tu as peut-être même levé le sourcil en te disant « mais c’est con, je sais tout ça »), tu viens juste de faire l’expérience du RECUL.
En te posant les questions, tu détaches automatiquement le répondeur du questionneur.
 
Et tu réussis dès lors à voir avec plus de clarté. Tu es passé en mode « séquentiel » et tu as, sans le savoir, réussi à focusser. Tu as arrêté la roue libre pour une analyse plus pragmatique, nécessaire à tous projets de CHANGEMENT.
 
C’est l’action de poser TES problèmes sur la table et de les observer, sans rien modifier qui te permet, sans t’arracher les cheveux, de prendre de la distance.
 
 
 
 
C’est ce que je fais lorsque j’enfile mon costume de thérapeute.
Mon « cheminant » ouvre son sac et déballe son « slime* » (c’est pas une insulte). 
 
 
 
 
Pour les visuels, cela ressemble à ça 

Résultat de recherche d'images pour "slime"

 

  • Moment important ! Sans action, interprétation, recherche de solution ou autre ! Juste l’expression et ressenti ! De ce slime ensuite, je lui pose de simples questions ouvertes d’inspecteur et lui permet de s’exprimer = sortir de sa tête ce qui y est et se faisant, la distance commence.
  • Le problème est sur la table, entre nous et nous allons commencer à tourner autour comme des boxeurs pour voir comment il se transforme naturellement, rien que par le fait de son changement de place (de l’intérieur à l’extérieur de la boite). Ensuite, nous observons ensemble ce qui se passe et travaillons alors « avec ce qui se crée » … 
  • Si, à ce stade, nous cherchons les causes (ce qu’il m’arrive par habitude/réflexe, mais je me soigne), nous redonnons pouvoir au slime et risquons de nous faire ensuquer ! Les causes n’ont aucun intérêt. Pourquoi ? Simplement parce que :
le passé EST passé ! (je développerai … plus tard)
  • Et, si je le pousse à « changer » à ce stade, sais-tu ce qui va se produire ??

Il va (inconsciemment) produire la seule force contraire naturellement présente chez TOUS les être humains : le freinage intempestif !

 
Et tu sais qui est le ROI du freinage ???
Si si tu le sais !
Je te donne un indice : 
 
 
Mister « Auto-saboteur » himself ! 
 
Le saboteur est un fou de la pédale (de frein)
Eeeeeet oui, cher multipote … C’est pour cela que c’est vicieux !
Si tu ne respectes pas TES forces intérieur de frein (naturelles) tu ouvres en grand la porte à ton méchant pote « El Sabotor » !
 
Un conseil : donne lui un nom.
Le mien s’appelle Vador.
 
* Pourquoi nommer ? : même processus qu’avec le « problème »; cela nous permet de nous désidentifier ! Le saboteur devient une « personnage » extérieur …
 

Last but not least

 

Volontairement freiner tu feras, et du saboteur te préserveras ! M.Y
Nous faisons, pour terminer ce looooooooong article, un petit détour du côté de la Systémique et son école (Palo Alto) pour piger un peu de quel bois il se chauffe cet ennemi intime. (tant qu’à y être)
 
Nous, êtres humains complexes, sommes montés sur un système d’équilibre interne auto-régulé, qui fonctionne avec une bien bonne intention de départ : l’homéostasie.
 
  • Quand j’ai chaud, je transpire 
  • Quand j’ai froid, je grelotte 
 
Jusque là, tout va bien… C’est après que ça se gâte !
 
Nous avançons bizarrement, nous Z’ôtres les Z’Hommes; un peu comme la marche élégante du caméléon 
 
 
3 pas en avant, 2 en arrières… 
 
Si tu ne me crois pas, visualise l’enfant lorsqu’il passe à la marche ? Il marche tout le temps et d’un seul coup ? Non, il a des périodes de régression…
 
Lorsque nous poussons sur l’accélérateur, le frein s’enclenche en même temps ! C’est la fameuse « résistance ».
La prendre en compte est la meilleure manière de se donner toutes les chances de réussite vers un changement, quel qui soit !
 

Donc, pour boucler la boucle :

Lorsque tu te décides, billes en tête, de vouloir « sauver le monde » (l’accélérateur), n’oublie pas de respecter tes freins, sous peine de réagir de la mauvaise façon : en appuyant comme un damné sur le champignon. 

D’une part, tu n’avanceras pas plus vite, tu utiliseras une énergie folle et des gouttes de sueur et de l’autre, tu ouvres grand la porte au saboteur pour lui laisser à loisir appuyer sur les freins pour arrêter ton bolide.
 
Cela nous concerne évidemment encore plus en tant que multipotentiel ! 
Notre enthousiasme et capacité de travail, lorsque nous sommes habités par une pulsion puissante qui fait sens pour nous, nous permettent de déployer une énergie considérable, non ?
 
Imagine maintenant pouvoir utiliser cette capacité (potentiel énergétique) de manière beaucoup plus efficiente pour toi ?? Il va donc te falloir mesurer et prendre en considération cette force de frein, de manière consciente.
 
Exemple concret : tu prévois de pondre un article de plus de  3332 mots sur ton thème favori. Tu fais ton plan; tu es prêt à te lancer.
Là, tu t’arrêtes, et tu divises la tâche choisie en 2 (voire plus) ! Ce n’est pas de la procrastination : c’est une stratégie qui respecte ta force de frein.
 
Autre exemple : tu décides de perdre 15 kilos (non, je ne sais pas de quoi je parle … 😉 ), au lieu de te plonger dans une diète drastique, tu décides de commencer par ne plus en prendre (de poids)… en toute conscience. 
 
Tu commences donc par un TOUT petit changement, qui va t’amener à le réussir (facilement) ce qui aura, cette fois, 2 effets kiss très cool : 
 
  • ta force des frein est respectée (donc pas de Vador comme co-pilote)
  • ta confiance en toi remonte puisque ton cerveau a enregistré une réussite ! 
 
Est-ce clair ? Ou suis-je toute seule à bord ?
 
 

RÉSUMONS POUR NOUS RASSEMBLER

 

  • Toute volonté de « changement » (projectif ou résolutif) commence par un état des lieux et une première acceptation : celle de déverser son slime et d’observer.
  • Accepter de repérer sans modifier !
  • Laisser le ou les problèmes surgir et prendre concrètement du recul. Pour ce faire, n’oublie pas ton costume d’inspecteur.
  • Ne pas chercher de solutions trop vite parce que la vitesse te joue des tours.
  • Laisser mariner et continuer à bouger à petits pas comme le boxeur autour de son adversaire pour le jauger.
  • Faire confiance à ces ressentis à toutes les étapes.
  • Enfin, lorsque la tempête s’est calmée, tu peux prendre des décisions, tout en les réduisant. drastiquement pour atteindre tous tes minis-objectifs.
  • Si échec, tu re-commences à réduire … c’est que tu as été encore trop gourmand.
  • A chaque minis-objectifs atteints, danse de la joie avec cri de guerre guttural !
  • N’oublie pas que c’est très probablement nouveau pour toi… donc prends le temps pour observer les mouvements intérieurs.  En d’autres termes, SOIS INDULGENT avec toi !

 

La cerise pour finir …

Je t’offre le plus joli cri guerrier qui me transporte d’émotions et qui,

je le pense sincèrement, m’a aidé à traverser mon désert sans jamais perdre espoir !

 

 
Alors ? Qu’en penses – tu ?
Pour vérifier ma limpidité, peux-tu me dire ce que tu ressens ?
Et surtout, si les exercices t’ont aidé ?
 
Pourquoi demain ? …
Me dis pas que tu procrastines ??  🙄   😯