• Comment croire que la montagne est escaladable alors qu'on a perdu tout espoir et qu'on part pieds nus ????
  • Comment trouver l'énergie suffisante lorsqu'on se sent "à plat", lorsqu'on a l'impression d'avoir déjà tout tenté et que les échecs paraissent bien plus lourds que les petites réussites … que l'on ne les voit même plus d'ailleurs, au milieu de notre brouillard ??
  • Comment imaginer pouvoir "vivre (de) ses passions", aujourd'hui qu'on a un emprunt sur le dos, 2 ou 3 bouches à nourrir alors que pôle emploi vient juste de t'envoyer ta "fin de droit" ?

  • Comment se projeter dans un changement de boite, alors que cela n'a pas marché dans celle-ci (ni dans les autres) et que le boulot ne se trouve pas sur l'autre trottoir non … ?!
  • Comment être assez naïf pour se dire que, parce que je le décide profondément, maintenant que je sais que je suis "multipotentiel-le" (donc… plein-e de ressources), je vais pouvoir enfin faire briller toutes mes qualités humaines pour "faire ma différence" dans ce monde … sans rien changer en moi et sans un kopeck en poche qui plus est ???

Ok, je brosse dru mais c'est pour insister sur le fait qu'il n'y a pas de "mauvaises situations définitives"

La liste est encore longue mais je vais m'arrêter là, avant que tu claques la porte de la page.  

Je ne peux, éthiquement, minimiser cette étape dans laquelle tu te trouves peut-être en ce moment et que j'ai traversée plus que de raison, tout au long de ces 2 années de "coming-out zébré" & de reconversion professionnelle. Ma langue est sortie de ma poche et elle n'est pas prête d'y retourner.

Quel que soit cet inconfort, il est important d'y aller dans le ressenti pour que tu puisses te rendre compte que :

  1. Tu n'es pas un ovni ni un raté.
  2. Cette phase peut être est vraiment douloureuse.
  3. Cette perte d'espoir, souvent couplée avec une perte d'énergie est un gouffre tout noir.
  4. La peur de la déception contre-balance à force équivalente, les crises de joie lorsque la lumière fuse entre 2 "crises de doutes".
  5. Ceci est traversé par TOUTES les personnes qui décident courageusement d'aller jusqu'au bout !
  6. Il n'y aura jamais de sommet sans "prise de conscience du fond" ou alors, ce sera un mirage avant le prochaine fois.

 

Souvent, et moi en premier, nous avons l'impression que c'est plus facile pour les autres. Nous sommes entourés de gens qui réussissent plus vite, mieux, sans souffrir, qui n'ont pas ces mêmes questionnements. Enfin, c'est ce que l'on croit. C'est ce que j'ai cru et c'est FAUX !! 

Pour côtoyer des "renaissants", sache que pas un seul n'a eu un accouchement facile !

Pas un !!

 

POURQUOI Nom de Zeus ?

Parce que, pour changer "d'état mental", pour rompre des habitudes et toutes les croyances collées à nos basques, pour se ré-inventer à notre sauce, il est inconcevable de ne pas devoir se faire face et c'est souvent ce qu'il y a de plus difficile !

Nous ne sommes pas "programmés" pour cela; nous avons d'ailleurs  tout fait pour nous protéger contre.

💡 Tu ne l'entendras pas beaucoup ou pas assez, sur la toile, si tu es un surfeur multipote et que tu sautes, de clic en clic pour y trouver ton eden.

 

Tu y trouveras pléthore de :

✅ "comment faire une super raclette bien grasse sans prendre un gramme, grâce à ces 3 secrets"

✅ "si tu veux gagner des millions le cul dans ton canap' … c'est possib'; ils l'ont fait"

✅ "Fais appel à l'univers " …. Là c'est le top qui me fera zapper en moins d'une seconde.

Si tu y crois, n'oublie pas d'incanter en tournant aussi trois fois sur toi-même dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre … et cela, un soir de pleine lune 😉

J'exagère un peu mais pas si tant ! J'ai surfé pendant 1 année complète avant de me lancer et, j'ai failli abandonner : l'ombre n'est pas vendeuse !

 

📋 J'ai au compteur : 1 année (après une énoooorme crise existentielle) + 2 années jusqu'à aujourd'hui (jour et nuit, cela va s'en dire puisque le cerveau ne s'est jamais arrêté) pour descendre au plus profond et remonter avec la clé, à la jacques Mayol. A mentionner aussi que je suis en questionnement depuis l'âge de raison 😉

Tu trouveras des promesses "de solution clés en main"; des trousseaux complets MAIS aucune clé adéquate pour ouvrir toutes tes portes, parce que oui, une porte en cache toujours une autre !

Et lorsque, par bonheur, une clé te va, il te manque toujours la machine à façonner les clés; ce qui peut te rendre dépendant d'un autre faiseur de clés !

 

Lao Tseu rapplique alors pour te dire, à juste titre :

"Donne un poisson à un homme, tu le nourris pour un jour. Apprends lui à pêcher, il se nourrira toute sa vie." 

Aucune solution n'existe si on ne prend pas le temps/la peine d'aller voir ce qu'il se passe réellement et systémiquement en SOI !!

Que ceci soit gravé dans le marbre de ton cerveau en ce jour ! 

Et celui qui ne serait pas d'accord avec moi, qu'il se lève maintenant ou se taise à jamais ! (j'ai toujours rêvé de dire cela 😉 ) je suis parée à en débattre !

Je peux l'affirmer pour l'avoir compris, expérimenté, étudié sur moi et avec d'autres et pour avoir décidé que c'était suffisamment important, juste, et commun que pour m'engager corps z'et âme dans son affinage, sa transmission et sa confrontation perpétuelle. Je machouille de l'ombre en descendant à la cave quotidiennement. J'avance à tâton dans les catacombes pour en faire remonter ce qui doit l'être à la lumière.

J'affronte toutes mes peurs parce que ce sont elles qui m'indiquent, à chaque fois, où se trouvent mes solutions/résolutions. Je le fais pour moi et avec ceux que j'accompagne.

Je prends des notes et je confronte, à la lumière des érudits/anciens, ce qui est sorti de mes tubes d'apprenti chimiste… Je joue avec le "vivant" donc c'est mouvant (pour rappel mouvant - movere - émotions …). Il n'existe pas de solutions uniques, figées ni statiques ni d'autres chemins vers la compréhension que ce qui te confronte à ce que tu ne veux (peux) pas (plus) voir (ressentir).

WAAAAA  !!! Là, normalement, tu te dis "beeeen, chui pas dans la merde !" 

Lara, c'est pas une fille sympa !

Résultat de recherche d'images pour "boudeuse"

 

Oui, j'ai pris mon temps pour décrire cela et ne pas "édulcorer", parce que j'en ai marre des couleuvres. J'en ai fait une indigestion. "Les dormeurs doivent se réveiller".

Il est totalement possible de se "sortir" de son "impasse" mais le seul choix qui doit te rester lorsque tu es au bout du chemin; c'est : j'y vais ou j'y vais pas ! 

Lorsque tu as réduit toutes tes recherches arborescentes et que tu arrives à cela, cela signifie une seule chose :

TU ES PRÊT-E !

 

Nous touchons enfin du doigt cet univers "binaire", si compliqué à atteindre lorsque nous sommes des "complexés du choix" (vive la multipotentialité).

 

Attention ... anecdote qui dépote ðŸ˜Š

Mon obstétricien, personnage haut en couleurs, me l'a résumé terriblement bien quelques jours avant que je mette au monde mon adorable première fille… il y a 19 ans !

Morte de trouille et d'appréhension, je lui demandai, lors d'une des dernières consult… "heu, et l'aptonomie, ça aide au fait ??"

Son visage s'est fendu d'un large sourire. Il m'a dit : "tu sais Lara, tout est bon en terme de préparation à l'accouchement : l'aptonomie, la sophrologie, la kiné, les exercices respiratoires, le yoga, la méditation, la gymnastique douce ...

Mais tu sais quoi ? Ce que je vais te conseiller au final, ce que je vais te dire ?

Heuuuu, non monsieur, je ne sais pas ce que tu vas me dire...

Au bout du bout, je vais dire "poussez madame ! " 

 

Je pourrais totalement comprendre, à ce stade, que, même si cela connecte avec toi et tes ressentis, tu te sentes perdu-e. Tu pourrais te dire, à ce stade, "heuuuu .. Ok, et ça fait mal ???"

👇 Viens, je t'emmène à la rencontre de Christine, qui m'a inspiré cet article par son message...

 

Contexte : Christine dit qu'elle a compris, accepté sa multipotentialité et est en reconversion, en début de message … puis, voici ce qu'elle écrit,

"Même si je doutais, à cause de la fatigue intellectuelle, du fait d'être toujours en effervescence et en remise en question, et du fait des fragilités que cela induit, quand justement on s'interroge et que les autres nous renvoient qu'il n'est pas normal de fonctionner comme ça,
et que le saboteur intérieur tend à leur donner raison,
je ne voulais pourtant pas changer et être «comme eux»,
je luttais à la fois contre eux et contre moi-même. (...)

"Mon entourage se nourrit de moi, certains s'y appuient, certains se réchauffent, certains se positionnent (par rapport).
Tout ça me valorise intérieurement mais ça me coûte, je distribue, je dépense/dispense, mais je me vide lentement et je dois trouver ailleurs comment me ressourcer. "

Aujourd'hui, je valorise mais subis les revers de ce fonctionnement arborescent, créatif et dispersé."

 

🤨 Je suis certaine que nombre d'entre vous s'y reconnaissent. Des témoignages de la sorte, j'en reçois des dizaines et des dizaines, quasiment avec les mêmes mots, depuis des mois !


Alors, allons-y, éclairons 🔦 ðŸ’¡ :

Voici, pour t'aider à comprendre ce qui se traduit : lecture au laser de ce qu'est de traquer l'ombre. Je soulève pour toi ce qui est dit par l'ombre : je reprends les mots clés pour ce faire du texte :

"que les autres nous renvoient  - leur donner raison

ne voulais  pas

luttais contre moi-même

ça me coûte

je me vide

trouver ailleurs comment me ressourcer.

subis les revers de ce fonctionnement

 

Qu'y lisons-nous ?? ðŸ”Ž

Le soucis vient-il des autres- du monde ?

Le soucis vient-il de Christine ? De sa multipotentialité ?

Les réponses sont NON & NON

 

Le vrai et seul soucis : la "souffrance" ressentie par Christine, qui a pris la juste forme de "perte d'énergie … voire d'espoir". Il provient d'une seule source : son propre combat intérieur !

Elle se bat entre "je lâche ce que j'ai cru jusqu'à présent puisque je ressens que ce n'est pas juste pour moi, ni pour mes envies de vivre comme je suis" et "Si je fais cela, qu'est ce que je perds ??";

En gros : "je sais qui je suis dans ce monde, même si je n'en suis pas heureuse; je ne sais pas qui je suis SANS ce monde ..!"

Combat qui n'est pas, totalement "conscient", même si elle, d'apparence, elle en est consciente.

La peur du vide et de l'inconnu est réelle et vertigineuse. Le gouffre est réellement devant ses yeux et tout son corps freine devant le gouffre et ses orteils refusent de lâcher le bord.

En gros, elle avance en appuyant fort sur l'accélérateur mais, en même temps, son pieds gauche est à force égale, à fond sur le frein !

Nous parlons, en thérapie, de "prix à payer".

A nouveau, nous pourrions aller vite en imaginant que cela dépend de l'extérieur (le fameux "pas-de-bol" ou "pas de chance") … mais c'est une fausse piste.

Ce qui fait souffrir Christine est en-deça de sa perception. Personne n'aime souffrir ! (oui… enfin, ce n'est pas le même débat dans ce cas 😉 )

Elle a une énorme volonté et a avancé jusqu'à des retranchements qui lui ont déjà demandé beaucoup de courage et d'énergie mais elle se trouve au bout de son tunnel et il lui reste 2 voies.

Vers laquelle doit-elle aller ? La "rassurante" ou "l'autre?" à ton avis ?? La connue ou l'inconnue ?

"La folie, c'est de faire la même chose et de s'attendre à des résultats différents" A. Einstein

Derrière ce choix crucial, il y a sa résolution de confrontation interne ! Sa vérité …. Mais elle ne peut le voir ni le savoir AVANT d'avoir traversé et, même le savoir n'empêche pas la "prise de risque" réellement ressentie dans toutes les cellules de son corps. Le cerveau peut dire "vas-y, saute", les tripes et l'instinct de survie arrêteront le petit mouvement de balancier qui pourront lui faire sauter le pas.

Une fois de l'autre côté pourtant, les choix ne s'arrêteront pas, la vie continue MAIS ils seront déchargés de ce combat injuste parce que les consignes seront enfin lisibles et connues par elle, de l'intérieur.

Que se passe-t-il ? : Christine répète un schéma en pensant (inconsciemment) qu'elle va enfin pouvoir le résoudre, terminer sa boucle non finie. Or, il lui manque toujours la pièce originale.

Elle a mis en place un système de défense (à une époque lointaine et révolue) pour se protéger d'un danger ressenti, avec les moyens du bord. Ce système, salvateur, s'est bien installé et elle a construit des strates de vie, les unes au dessus des autres SUR cette protection initiale. Et, la définition d'une CRISE n'est autre qu'un élément passé non résolu qui se ré-enclenche.

Christine est-elle "à part" ?

Noooooon, Christine vit ce que nous sommes nombreux à vivre et il n'est pas nécessaire de disposer de 10 ans pour retoucher le point de départ à sa source ! OUF

C'est ce que l'analyse a pensé depuis des lustres mais c'était omettre qu'un véhicule que nous possédons tous est à notre disposition et est beauuuucoup plus rapide et efficient pour se rendre dans le passé, juste là où la "surprotection" s'est mise en place : les Z'émotions !


  • Ohhhhh dis donc, et qui c'est qui en est tout plein d'émotion et de sensibilité ? 🤔
  • Qui c'est qui se sait hyper sensible et qui ne sait pas trop quoi en f****e de ses émotions ?
  • Ne serait-y pas ce qui particularise notre ami zébré/multi dis donc dis donc ???
  • Ne touchons-nous pas du doigt ce qui fait partie de nos plus grands potentiels mais que nous ne pouvons pas nous reconnaître comme des forces ???


Beeen oui, NOS EMOTIONS …. C'est d'la bombe bébé ! 

Dans tous les sens du terme.

Notre plus grande puissance comme notre talon d'Achille !


Je résume : Emotions sur incompréhension d'un moment M - l'enfant ne s'est pas senti "en sécurité", écouté, entendu, compris, rassuré (peu importe… cela s'est passé) - la sensation de décalage commence.

Il a cherché en lui, avec ses petits moyens du bord, comment se protéger lui-même

Il s'est dit, en raccourci : "émotion = caca" (oui.. c'est un enfant)

Elles me font me sentir "pas en sécurité", je vais les oublier, les ensevelir …

Je dois être "gentil" pour que maman me sourit … et m'aime (évidemment).

Le raccourci est certes rapide et non nuancé … maiiiiis la systémique fonctionne.

Sur-adaptation pour obtenir, dans le regard de l'autre, ce qui ressemble a de l'amour.

Rmq importante : la mère n'est pas dans la volonté de ne pas répondre. (oui, ça existe mais ce n'est pas le propos ici), l'enfant l'a ressenti comme cela par contre. (c'est un constat sans coupables)

CQFR : ce qu'il faut reconnecter

 

L'enfant grandit et construit avant tout sa propre barrière de sécurité, son bouclier pour parer à ne plus jamais vivre cette angoisse sans nom et sans mots surtout pour recevoir l'amour qui lui est tout bêtement vital. Au plus il est sensible, au plus sa protection pourra devenir efficiente … au moins il aura de temps pour s'occuper de ce qui est tout aussi nécessaire à son équilibre : le jeu !

 

Cette protection devient une seconde peau et il oublie qu'elle n'est qu'une couche. Cela devient "naturel" chez lui. Et il continue à enfiler des couches, tout au long de ses "accidents" de parcours. Il entretient ses vêtements pour ne pas revivre cela, même si, avec le temps, il a fini par en oublier l'origine (trop douloureux) …

Son cerveau est auto-programmé, dans sa housse de protection.

Un jour, plus tard, il commence à avoir solidement chaud. Il devient "inconfortable" mais ne sait pas pourquoi. Il sait, il sent qu'il y a autre chose mais il a beau se déshabiller, il ne perçoit pas que son premier manteau de protection n'est pas sa peau…. Il en a oublié la couleur à force.

Il ressent un malaise mais il vit avec en se confortant dans "oh mais tu sais.. Tout le monde est comme ça" et puis, ses réflexes lui font faire ce raccourci sous le seuil de la conscience : "sois gentil, sinon maman ne t'aimera plus" 😨

Pour finir ce qui n'était pas du tout écrit à l'avance en commençant cet article sur cette inspiration poussante, je récupère Christine pour en arriver à lui proposer de se pencher sur sa dernière question, qui peut-être aussi la tienne en ce moment ...

 

"Es-tu prête ou pas ?"

Si la réponse intérieure est OUI ….

Mon conseil : 

"poussez madame"