Depuis le congrès Douance, mon temps a filé et pourtant, s’est parallèlement ralenti et densifié. Impression spéciale où les journées n’avaient pas la même consistance. Elles furent un rendez-vous avec moi-même, au contact de nombreux multipotes (pour ne pas les nommer) en quête de réponses, venant oser pousser la porte de mon antre. (« cabinet » – qui a inventé ce mot ? 🙄 )

Ma plus grande satisfaction ne loge pas dans le nombre d’heures de travail augmentant (même si c’est un vrai kiff  quand tu comprends que ce que tu fais garde du sens … ) mais les connexions de plus en plus rapides avec des personnes que je rencontrais pour la première fois !

Deviens-je médium ?  Ai-je soudain été traversée par un don de voyance en cadeau ?

Noooooon ! Je dois par contre admettre ce que je ne pouvais ABSOLUMENT pas comprendre il y a encore quelques mois :

Nous avons tous accès à TOUT, TOUT le temps !

 

Pourquoi on n’y arrive pas parfois ?

Parce que nous avons souvent les « canaux bouchés » par notre égo !

J’imagine tes yeux se lever au ciel en lisant le mot « égo », servi à toutes les sauces et dont nous ne savons que faire. Et bien, j’affine ma compréhension par l’expérience et connecte de plus en plus à ce concept devenu barbare et souvent culpabilisant … J’en dirais ceci, maladroitement bien sur car les mots sont toujours réducteurs par rapport au ressenti !

L’égo est nécessaire parce qu’il contient notre histoire et notre personnalité. Il est notre signature comme une empreinte digitale. Notre « incarnation » diraient les plus ésotériques.

Le vrai « lâcher prise » serait comme de le mettre au repos quelques instants pour se connecter plus bas, plus profond, plus structurellement sur l’énergie qui nous traverse et nous relie aussi entre nous. Dans ce canal énergétique, les mots disparaissent et une compréhension plus intuitive peut alors se rendre visible et palpable. Cet « espace » est un endroit de pure « co-création » où tout ce qui nous traverse est rapide et pur ressenti.

C’est à cet endroit que je « travaille ». C’est cela que je cherchais intuitivement depuis … toujours je m’en rends compte aujourd’hui.

Nous avons TOUS accès à ce lieu. Il est simplement plus ou moins encombré, selon son histoire, selon ses croyances évidemment. C’est là que tout s’est « noué » et que tout peut, très rapidement, se dénouer.

Je dis bien rapidement et j’enfonce (voire défonce) cette porte blindée en apparence à grand coup de pied, tellement elle est bloquante et illusoire au demeurant. Illusoire car elle est comme un nuage de fumée. Elle parait opaque et indestructible si tu restes devant, trop près, contre. Si tu la prend de face, elle ne s’ouvrira pas. 

Pour paraphraser ce grand philosophe JM Bigard  :

c’est au pied du mur que l’on voit le mieux … le mur !

 

Cette porte est celle que tu retrouves régulièrement sur ton chemin. Au plus tu la vois et tu t’y cognes, au plus tu crois en son infranchissabilité (haha joli … un peu long mais joli).

 

Pourquoi cette porte existe-t-elle donc ?

Et bien, pour simplifier et utiliser au mieux ma manière de traduire (par images), elle existe parce que nous sommes des êtres « en devenir » à notre arrivée et que nous avons un chemin à parcourir pour nous réaliser. Cette porte représente les étapes et aussi un mouvement en avant vers notre « état d’être » que je pourrais qualifié d' »unifié ».

Ce sont des passages, naturels, normaux, Humains qui se traduisent par une série de « maturations » internes dont nous ne sommes pas maîtres. Nous ne choisissons pas (consciemment) QUI NOUS SOMMES ni où nous arrivons. Nous avons à le découvrir, ou plutôt nous en « rappeler ». J’en profite pour te partager l’œuvre récemment lue qui a mis des mots sur TOUT ce que je ressens et en a fait un tour incroyablement connectant pour moi, là où j’en suis rendue. Il s’agit des 4 volumes de « Conversation avec Dieu » de Neale Donald Walsh.  (cadeau de mon cher Ami Kevin que je remercie au passage)

Ils m’ont permis un saut quantique et un passage apaisant pour moi dans l’univers que je parcours allègrement depuis que je m’y suis autorisée. Si le mot de Dieu te freine (comme moi au départ de ma lecture), tu peux aisément le remplacer par « vie », « nature », « énergie », « univers », « cosmos » …

Se rappeler « QUI NOUS SOMMES » oui. Cela résonne bien plus justement à ce concept du « tout nous est accessible » et ce que nous avons pu nouer peut, à chaque instant, se dénouer… par NOUS !

Le « libre arbitre », cher à mon cœur, est notre plus grand cadeau.

 

« comment faire » cette acrobatie ?

Et bien, repérer la « porte blindée » est évidemment essentiel, mais la laisser là où elle est pour prendre un autre chemin est le « secret » !

La vie est un JEU de piste et elle ne prend pas la même saveur si tu poses le choix conscient d’y jouer plutôt que de la subir.

 

Simpliste me dirais-tu ?

Oui, dans l’idée oui, une fois la décision prise et tenue !

Cela commence par un mouvement, une marche et une volonté. Cela se poursuit par beauuuucoup d’observation et la décision consciente d’accepter que notre cerveau analytique viendra en soutien et non plus en pilote. Il passe à l’arrière de la Berline (big up Alain)

Ensuite, et c’est là que ça se corse, il va s’agir d’entraîner, d’aiguiser et de lustrer notre magnifique instrument laser magique : notre INTUITION. Doux mélange de sensibilité, de capteurs subliminaux, de mémoires cellulaires, de ressentis, d’instinct avec, comme résultat et non comme genèse, la musculation de cette chère et tant convoitée « CONFIANCE en soi » !

J’insiste sur cette 2ème illusion pour crever l’abcès et te faire gagner un temps fou : la CONFIANCE est la résultante de l’aire de jeu offerte à ton intuition ! Elle ne viendra JAMAIS de l’extérieur de toi-même, surtout si tu es multipote !! (auto-didacte indécrottable, même si diplômé 😉 )

C’est en offrant son espace à ton intuition que TOUT ton cerveau/conscience (entendre « machine qui a conscience d’elle-même et de son efficience ») va pouvoir accepter comme une évidence (timide au début) que tu connaissais déjà la réponse mais que tu ne lui as pas donné crédit.

C’est à cet endroit qu’il faut se rendre pour se libérer de toutes ses croyances obsolètes et toucher son vrai pouvoir. Se libérer (2ème effet kiss cool) de toute influence – manipulation (influence volontaire à but malsain ;-)) des injonctions extérieures à ton centre de contrôle, et cela, cerise sur le gâteau, sans se faire violence.

Ce cheminement, cette aventure, est ce que j’avais nommé intuitivement « le chemin à l’envers ». Je le confirme de jour en jour, d’expérience en expérience et je l’affine à chaque rencontre, avec de plus en plus de fluidité.  Non parce que je lis en l’autre mais parce que « rien de ce qui est humain ne m’est étranger » et, qu’en m’étant autorisée à TOUT ressentir en moi, je connecte rapidement à ce que l’autre traverse.

 Ce qui me faisait « réagir » auparavant, sans savoir pourquoi, est devenu mon « signal » que l’autre touche un lieu « difficile » que je reconnais. Non par une histoire commune mais par une énergie qui nous est commune.

Ensuite, ENSEMBLES, nous entrons dans ses illusions pour les traverser et ainsi, les faire disparaître naturellement, sans effort…juste un pas de plus. En ayant sauté, d’un pas seulement, le ravin infranchissable (tiens, encore lui) au préalable s’est transformé en .. un petit pas seulement (pour l’Humanité 😎 ) et un pas de géant entre 2 âmes qui se sont reliées et reconnues.

Se retournant alors pour « observer » son exploit, il se rend compte que ce n’était que cela, un pas.

Pourquoi alors « l’autre » me ferait confiance ?

  • Parce que je suis sur-diplômée, certifiée conforme ?
  • Parce que je suis éminemment sympathique ?
  • Parce que je suis sous un amoncellement de recommandations élogieuses ?
  • Parce que je suis ORATRICE du congrès Douance 2019 ? (placement de produit … check)
  • Parce que je suis prix nobel de la paix intérieur ?
  • Parce que je suis très drôle ?

 

Mon égo aurait tendance à dire « hmm oui quand même » 😎 

Mon honnêteté répondrait « parce que nous avons partagé la même (re)source ».

 

S’il saute, c’est qu’il s’est re-connecté à ce qui existait déjà en LUI. That’s all folk.

…. Et qu’il a pu « compenser » son manque de confiance par la connexion à la mienne, à cet INSTANT précis ! Du wifi quoi 😉

 

Et comment MOI, je peux oser de mon côté ?

Parce que l’expérience réitérée de « saut d’obstacles en tandem » a blindé ma confiance, non dans mes capacités, mais de l’effet addicto (j’avoue) extatique de la ligne franchie. Je suis en réussite.

Il/elle pleure … d’émotion bien sur ! (et moi aussi bien souvent).

 

C’est cela « utiliser ses potentiels » !

Je rebondis, pour terminer, sur cette quête impossible, parce que mal comprise, de son « talent », « don », « potentiel » que CHACUN cherche en ce jour en te partageant ceci : si tu ne trouves pas, c’est que tu cherches au mauvais endroit !

Si tu as bien lu, relu, connecté à ce que j’ai tenté de t’offrir aujourd’hui, tu n’as pas besoin que je poursuive.

Maiiiiis, au cas où, je termine mon histoire :

Nous touchons nos potentiels lorsque, après avoir déblayé le terrain, osé embarquer dans le « train de la peur de la peur », percé les « illusions », trouvé son guide ponctuellement, nous goûtons enfin le lieu qui nous met en « joie ». Ce n’est pas un « endroit » absolu, c’est un état. Il n’existe que par relativité

Si on y était tout le temps, nous toucherions « l’ennui » at vitam aeternam. Nous serions alors Dieu. Absolu, un sourire béat sur la face mais sans rien ressentir de ce qui fait le sel de la vie. Nous n’aurions aucune raison de bouger ni de nous connaître. Nous ne pouvons nous connaître que par l’expérience et le contraste ! L’ombre avec la lumière. Le haut avec le bas. Le grand avec le petit. 

Nous touchons nos potentiels TOUS les jours, à chaque instant. Nous n’avons juste pas appris à les reconnaître ni à mettre tout en œuvre pour en faire le centre de notre aventure terrestre. Nous restons collé au premier étage, dans et avec l’égo : la partie visible de l’Iceberg. Celui que « tout le monde VOIT », le visible, l’adapté. Le petit bonhomme en costume qui part au travail, celui qui a « appris » à enfiler le « bon costume » pour plaire à papa/maman et ainsi, garder leur Amour. J’exagère un peu certes, je grossis le trait pour te faire connecter à mon message.

Nos potentiels sont eux reconnaissables là où la JOIE absolue se touche du doigt, là où plus aucun effort ne se fait ! Et c’est bien là aussi que réside une illusion créée pour être transcendée. Elle demande un effort oui, mais dans le sens inverse du « conditionnement ». L’effort sera de simplifier, d’épurer, d’enlever les costumes pour re-découvrir ce qui est NATUREL chez SOI

Tu les as croisé tout au long de ta vie. Tu vis avec. 

N’appartient qu’à toi, en ce jour, de décider d’en faire ta « quête » pour trouver, en cheminant à l’envers, comment tu vas les assaisonner pour en extraire toute l’essence.

Une fois extraite, cette essence peut mettre n’importe quel costume; elle restera un carburant pour voyager. Une fois que tu as accès à la géolocalisation de la pompe, plus rien ne peut t’arriver.

Ou, si, au contraire, justement .. mais c’est pas ça « être VIVANT » ?

 

Je te souhaite le meilleur !

Je te souhaite de ne jamais lâcher …. tant que tu ne t’es pas (re)-connecté à ton carburateur ! 🙂